Soupçonnées d’aider leur sœur partie faire le djihad en 2014 pour y suivre son conjoint radicalisé, celles qui n’ont jamais nié avoir assisté Sandia Gaia pour ses besoins essentiels depuis son évasion, sont, pour la première ressortie libre ce mercredi à l’issue de son audition. La seconde soeur est toujours questionnée à cette heure-ci.
Sandia Gaia, née en juillet 1990 au Port, s’est échappée d’un camp kurde au printemps 2020. La trentenaire faisait partie de la vingtaine de femmes détenues dans les camps kurdes du nord-est syrien depuis octobre 2019 qui seraient parvenues à se faire la belle, profitant des instabilités politiques de leur pays hôte.
Parmi les fugitives, treize Françaises seraient encore dans la nature, dont la Portoise, sous le coup d’un mandat d’arrêt ou de recherche délivré par la justice française. Sa famille, inquiète, souhaiterait la voir regagner le sol français malgré les risques d’y être jugée, voire emprisonnée.