
Quelles seront les conséquences immédiates sur la filière canne, de la prise de contrôle du Groupe Quartier-Français (340 millions de CA en 2009) par Tereos, un groupe betteravier ? En fait, l’avenir de la canne et du sucre réunionnais, est lié à deux éléments, d’une part, tout à fait distincts, mais la plupart du temps dépendants : l’Organisation mondial du commerce et l’Union européenne. L'avenir de la filière canne réunionnaise passe d'abord par ces deux institutions.
Sur le marché mondial, Tereos, qui va représenter avec le Groupe Quartier-Français 210.000 tonnes de sucre, aura sans doute plus de poids dans les décisions à venir. Cette prise de contrôle va aussi permettre au betteravier de renforcer son influence, en s’implantant désormais en Afrique (Mozambique et Tanzanie) pour un meilleur développement de la filière canne. Il va poursuivre un travail déjà mené à bien par le Groupe Quartier-Français.
Toutefois, face à la concurrence brésilienne et des pays ACP (Afrique Caraïbes Pacifique), le sucre réunionnais aura encore plus besoin du soutien européen pour rester compétitif, alors que l’OMC (Organisation mondiale du commerce) tend à imposer et à réduire les aides publiques et européennes à la filière canne locale. Le rendez-vous de 2014, fin de la convention actuelle, sera donc un tournant essentiel.
"Consolidation et au développement de la filière canne-sucre-énergie à La Réunion"
Pour l’heure, Tereos et le Groupe Quartier Français mettent en avant la synergie que va apporter cette future prise de contrôle, comme l'entreprise l'explique dans un communiqué: “Elle contribue à la consolidation et au développement de la filière canne-sucre-énergie à La Réunion et des activités de raffinage et de commercialisation de Tereos en Europe”.
Il est vrai aussi que le Groupe Quartier Français s'est fait un nom sur le marché national. Le groupe industriel, toujours dirigé par le PDG Xavier Thieblin, est “organisé en trois pôles d’activité : le pôle Sucre qui produit et distribue des sucres à La Réunion, en Tanzanie et en Europe ; le pôle Spiritueux qui produit et distribue une large gamme de spiritueux comprenant des marques de rhum, de scotch whisky, de vodka et des apéritifs sans alcool ; et le pôle Développement qui regroupe des activités liées au développement durable de La Réunion (énergie, aménagement du territoire et immobilier”, indique le communiqué.
“Le Groupe Quartier Français détient également la plus importante des sociétés sucrières de l’île de La Réunion avec une production de 150.000 tonnes de sucre dont il assure la commercialisation au travers des sociétés Mascarin, Ceineray et Loiret & Haentjens ainsi qu’une participation de 35 % dans la Centrale Thermique du Gol (cogénération d’électricité à partir de la bagasse). Le groupe détient, en outre, une part d’intérêt dans Tanganyika Plantation Company (TPC), société sucrière localisée en Tanzanie dont la production s’élève à 80.000 tonnes”.
Sur le marché mondial, Tereos, qui va représenter avec le Groupe Quartier-Français 210.000 tonnes de sucre, aura sans doute plus de poids dans les décisions à venir. Cette prise de contrôle va aussi permettre au betteravier de renforcer son influence, en s’implantant désormais en Afrique (Mozambique et Tanzanie) pour un meilleur développement de la filière canne. Il va poursuivre un travail déjà mené à bien par le Groupe Quartier-Français.
Toutefois, face à la concurrence brésilienne et des pays ACP (Afrique Caraïbes Pacifique), le sucre réunionnais aura encore plus besoin du soutien européen pour rester compétitif, alors que l’OMC (Organisation mondiale du commerce) tend à imposer et à réduire les aides publiques et européennes à la filière canne locale. Le rendez-vous de 2014, fin de la convention actuelle, sera donc un tournant essentiel.
"Consolidation et au développement de la filière canne-sucre-énergie à La Réunion"
Pour l’heure, Tereos et le Groupe Quartier Français mettent en avant la synergie que va apporter cette future prise de contrôle, comme l'entreprise l'explique dans un communiqué: “Elle contribue à la consolidation et au développement de la filière canne-sucre-énergie à La Réunion et des activités de raffinage et de commercialisation de Tereos en Europe”.
Il est vrai aussi que le Groupe Quartier Français s'est fait un nom sur le marché national. Le groupe industriel, toujours dirigé par le PDG Xavier Thieblin, est “organisé en trois pôles d’activité : le pôle Sucre qui produit et distribue des sucres à La Réunion, en Tanzanie et en Europe ; le pôle Spiritueux qui produit et distribue une large gamme de spiritueux comprenant des marques de rhum, de scotch whisky, de vodka et des apéritifs sans alcool ; et le pôle Développement qui regroupe des activités liées au développement durable de La Réunion (énergie, aménagement du territoire et immobilier”, indique le communiqué.
“Le Groupe Quartier Français détient également la plus importante des sociétés sucrières de l’île de La Réunion avec une production de 150.000 tonnes de sucre dont il assure la commercialisation au travers des sociétés Mascarin, Ceineray et Loiret & Haentjens ainsi qu’une participation de 35 % dans la Centrale Thermique du Gol (cogénération d’électricité à partir de la bagasse). Le groupe détient, en outre, une part d’intérêt dans Tanganyika Plantation Company (TPC), société sucrière localisée en Tanzanie dont la production s’élève à 80.000 tonnes”.