Ce sont les policiers qui avaient été appelés pour intervenir au CHU de Saint-Pierre où les esprits de deux familles étaient chauffés à blanc. C'est dans ce contexte que les forces de l'ordre avaient appris qu'un différend dans un bar situé Chemin Stéphane à la Ravine-des-Cabris avait fait deux blessés graves. Deux cousins avaient été pris à partie par un rival pour une histoire a priori ancienne mais où les rancœurs s'avèrent tenaces.
Selon les premiers éléments, dans la nuit du 26 au 27 août dernier, Roman A., 22 ans, était allé chercher le couteau qu'il dissimulait dans son scooter. Puis, une dispute s'était engagée avec les deux cousins, Léo et Dimitri, qui avaient chacun reçu des coups à l'arme blanche. Le premier avait été conduit aux urgences entre la vie et la mort et 45 jours d'ITT lui avaient été prescrits. Le second avait eu le doigt sectionné.
Selon les premiers éléments, dans la nuit du 26 au 27 août dernier, Roman A., 22 ans, était allé chercher le couteau qu'il dissimulait dans son scooter. Puis, une dispute s'était engagée avec les deux cousins, Léo et Dimitri, qui avaient chacun reçu des coups à l'arme blanche. Le premier avait été conduit aux urgences entre la vie et la mort et 45 jours d'ITT lui avaient été prescrits. Le second avait eu le doigt sectionné.
Interpellé suite à des témoignages, Roman A. avait été placé en détention provisoire à l'issue de sa mise en examen pour tentative de meurtre. L'enquête en cours en est au stade des interrogatoires de première comparution des protagonistes. Des témoins de la scène doivent être entendus et les investigations se poursuivent. Des versions divergentes ont été données et celle du principal mis en cause ne correspondrait pas aux constatations médicales.
Ce mardi, Roman A. faisait appel de la décision du juge des libertés et de la détention de Saint-Pierre lui ayant signifié récemment le prolongement de sa détention préventive. Face aux magistrats de l'instruction, son avocat, Me Ben Ali Ahmed, a assuré qu'il n'y avait aucun risque de pression sur les témoins, ni de réitération des faits et encore moins de concertation.
La robe noire s'est alors fait sévèrement sermonner par le parquet général au motif que ses déclarations n'étaient étayées par aucun élément concret. Pour l'avocate générale, le fait que l'arme n'ait pas été retrouvée, qu'elle ait préalablement été dissimulée et que les faits aient été la conséquence de provocations régulières conjuguent tous les signes d'un risque majeur de laisser le prévenu retrouver la liberté en attendant les suites de l'enquête. "On ne peut pas prendre le risque de représailles ou d'une éventuelle expédition punitive", a martelé Emmanuelle Barre.
Dernier élément en défaveur de Roman A., son casier judiciaire comportant malgré sa jeunesse six mentions dont deux en avril dernier pour des faits de violences. "Il est sous le coup d'un sursis probatoire et cela ne l'a pas empêché de recommencer", a fait remarquer la représentante de la société.
La cour s'est donnée jusqu'au 6 décembre pour en décider.
Ce mardi, Roman A. faisait appel de la décision du juge des libertés et de la détention de Saint-Pierre lui ayant signifié récemment le prolongement de sa détention préventive. Face aux magistrats de l'instruction, son avocat, Me Ben Ali Ahmed, a assuré qu'il n'y avait aucun risque de pression sur les témoins, ni de réitération des faits et encore moins de concertation.
La robe noire s'est alors fait sévèrement sermonner par le parquet général au motif que ses déclarations n'étaient étayées par aucun élément concret. Pour l'avocate générale, le fait que l'arme n'ait pas été retrouvée, qu'elle ait préalablement été dissimulée et que les faits aient été la conséquence de provocations régulières conjuguent tous les signes d'un risque majeur de laisser le prévenu retrouver la liberté en attendant les suites de l'enquête. "On ne peut pas prendre le risque de représailles ou d'une éventuelle expédition punitive", a martelé Emmanuelle Barre.
Dernier élément en défaveur de Roman A., son casier judiciaire comportant malgré sa jeunesse six mentions dont deux en avril dernier pour des faits de violences. "Il est sous le coup d'un sursis probatoire et cela ne l'a pas empêché de recommencer", a fait remarquer la représentante de la société.
La cour s'est donnée jusqu'au 6 décembre pour en décider.