Hier, les artisans du taxi en grève depuis le 11 décembre ont obtenu le soutien de Jean-Bernard Caroupaye comme ils l’espéraient : "En tant que président de la commission transport de la CCI, je ne peux pas rester insensible à cette affaire". Jean-Bernard Caroupaye qui s’est rendu sur le rond-point où les grévistes ont érigé un barrage filtrant dit "comprendre la douleur de ces pères de famille qui souffrent".
"Je comprends aussi la position du Conseil Général qui, dans un contexte de crise, offre aux Réunionnais des alternatives de transport sûres et peu chères". C’est pourquoi le président de la commission transport interviendra comme médiateur et promet d’"interpeller le président de la CCI Ibrahim Patel pour organiser une réunion d’urgence" avec Nassimah Dindar.
"Un métier ne doit pas en tuer un autre", ajoute-t-il, estimant que la mise en place des nouvelles lignes de bus "aurait dû se faire en concertation avec les taxiteurs" et que ces derniers "auraient dû être intégrés dans le plan de développement du réseau Car Jaune". Jean-Bernard Caroupaye, qui a découvert l’existence d’un courrier de Nassimah Dindar datant du 12 juin 2013 et adressé au président de la chambre des Métiers Bernard Picardo, a le sentiment d'avoir "loupé une marche" : "Cette lettre montre clairement qu’ils savaient que des tensions apparaîtraient si les taxiteurs étaient mis à l’écart. Or c’est ce qui s'est passé".
Du côté des taxiteurs, la coupe est pleine. "Les particuliers avaient déjà le choix entre les bus Citalis et les navettes qui circulent déjà à l’aéroport", estime Hugues Atchy de la FRTI (Fédération régionale des taxis indépendants). "Comment peut-on se battre contre ces nouveaux bus-taxis subventionnés qui proposent des trajets de 100 km pour 5€ ? Même dans les pays européens, ça n’existe pas !" En attendant, le barrage filtrant est toujours en place.
"Je comprends aussi la position du Conseil Général qui, dans un contexte de crise, offre aux Réunionnais des alternatives de transport sûres et peu chères". C’est pourquoi le président de la commission transport interviendra comme médiateur et promet d’"interpeller le président de la CCI Ibrahim Patel pour organiser une réunion d’urgence" avec Nassimah Dindar.
"Un métier ne doit pas en tuer un autre", ajoute-t-il, estimant que la mise en place des nouvelles lignes de bus "aurait dû se faire en concertation avec les taxiteurs" et que ces derniers "auraient dû être intégrés dans le plan de développement du réseau Car Jaune". Jean-Bernard Caroupaye, qui a découvert l’existence d’un courrier de Nassimah Dindar datant du 12 juin 2013 et adressé au président de la chambre des Métiers Bernard Picardo, a le sentiment d'avoir "loupé une marche" : "Cette lettre montre clairement qu’ils savaient que des tensions apparaîtraient si les taxiteurs étaient mis à l’écart. Or c’est ce qui s'est passé".
Du côté des taxiteurs, la coupe est pleine. "Les particuliers avaient déjà le choix entre les bus Citalis et les navettes qui circulent déjà à l’aéroport", estime Hugues Atchy de la FRTI (Fédération régionale des taxis indépendants). "Comment peut-on se battre contre ces nouveaux bus-taxis subventionnés qui proposent des trajets de 100 km pour 5€ ? Même dans les pays européens, ça n’existe pas !" En attendant, le barrage filtrant est toujours en place.