
Les taxiteurs mobilisés devant la préfecture
Le mouvement national des taxis qui se déroulait ce jour n'a pas eu l'écho espéré par les syndicats à la Réunion. Ils n'étaient qu'une petite cinquantaine de taxiteurs, sur 535, à participer à la mobilisation du jour à l'Agence Régionale de Santé et à la Préfecture.
Ary Claude Caro, président du Syndicat des artisans taxis de la Réunion (SATR), avait du mal à cacher sa déception face à la faible mobilisation de ses collègues.
"90% de notre chiffre d'affaires"
Les taxiteurs ont néanmoins remis aujourd'hui une motion en Préfecture, après avoir fait de même à l'ARS, pour demander la suppression d'un décret voté à l'Assemblée nationale et autorisant la mise en concurrence du transport des malades, pour le moment réservé aux taxis et aux ambulances.
L'article 44 de la loi de finances de la Sécurité sociale prévoit en effet la mise en place d'appels d'offres à compter de 2013 pour le transport des patients. Deux entreprises seraient intéressées pour prendre part à ce marché dans l'îe.
"Le transport de malades assis, cela nous rapporte 90% de notre chiffre d'affaires. Cette mise en concurrence va avoir une répercussion sur notre activité", souligne Didier Moutoussamy, taxiteur en grève. "C'est la prestation principale de 80% des taxis. Cela peut mettre en péril notre profession", renchérit Ary Claude Caro.
Les VTC dans le viseur
Autre élément qui trouble les taxiteurs, l'exploitation des Voitures de Tourisme avec Chauffeur (VTC). "Certains collègues exercent cette activité sans tenir compte de la règlementation en vigueur. Il s'agit d'une concurrence déloyale", explique Ary Claude Caro. Ils seraient une quinzaine à pratiquer cette activité à la Réunion et certains casseraient les prix pratiqués par les taxis.
"Pour un trajet de l'aéroport de Saint-Denis jusqu'à Saint-Pierre, ils vont proposer une course à 80 euros alors que nous, notre tarif est de 170 euros", souligne le président du SATR.
Le syndicaliste rappelle que les tarifs des taxis sont fixés "par la Préfecture" et qu'ils ne dépendent pas d'eux. Des tarifs qui ont augmenté de 2,60% en 2013... Les syndicats de taxis prévoient à présent de s'adresser aux parlementaires de l'île afin de les sensibiliser sur les deux points qui cristallisent leur mécontentement.
Ary Claude Caro, président du Syndicat des artisans taxis de la Réunion (SATR), avait du mal à cacher sa déception face à la faible mobilisation de ses collègues.
"90% de notre chiffre d'affaires"
Les taxiteurs ont néanmoins remis aujourd'hui une motion en Préfecture, après avoir fait de même à l'ARS, pour demander la suppression d'un décret voté à l'Assemblée nationale et autorisant la mise en concurrence du transport des malades, pour le moment réservé aux taxis et aux ambulances.
L'article 44 de la loi de finances de la Sécurité sociale prévoit en effet la mise en place d'appels d'offres à compter de 2013 pour le transport des patients. Deux entreprises seraient intéressées pour prendre part à ce marché dans l'îe.
"Le transport de malades assis, cela nous rapporte 90% de notre chiffre d'affaires. Cette mise en concurrence va avoir une répercussion sur notre activité", souligne Didier Moutoussamy, taxiteur en grève. "C'est la prestation principale de 80% des taxis. Cela peut mettre en péril notre profession", renchérit Ary Claude Caro.
Les VTC dans le viseur
Autre élément qui trouble les taxiteurs, l'exploitation des Voitures de Tourisme avec Chauffeur (VTC). "Certains collègues exercent cette activité sans tenir compte de la règlementation en vigueur. Il s'agit d'une concurrence déloyale", explique Ary Claude Caro. Ils seraient une quinzaine à pratiquer cette activité à la Réunion et certains casseraient les prix pratiqués par les taxis.
"Pour un trajet de l'aéroport de Saint-Denis jusqu'à Saint-Pierre, ils vont proposer une course à 80 euros alors que nous, notre tarif est de 170 euros", souligne le président du SATR.
Le syndicaliste rappelle que les tarifs des taxis sont fixés "par la Préfecture" et qu'ils ne dépendent pas d'eux. Des tarifs qui ont augmenté de 2,60% en 2013... Les syndicats de taxis prévoient à présent de s'adresser aux parlementaires de l'île afin de les sensibiliser sur les deux points qui cristallisent leur mécontentement.