« De nouvelles entreprises sont venues vers la CCIR. On a récolté 840.000 euros de plus par rapport à l’année dernière« , se félicite-t-il. La CCIR a récolté cette année plus de 11 millions d’euros (10,26 millions d’euros l’année dernière) de taxe d’apprentissage. « La confiance des entreprises avec l’institution CCIR est un bon signe, elles sont revenues vers nous et nous avons pu atteindre la barre des 1.500 apprentis« , explique Ibrahim Patel.
« La formation reprend de la crédibilité et l’objectif de la CCIR, dans les deux prochaines années, est d’atteindre la barre des 1.700 apprentis« , ajoute-t-il, un véritable « indicateur » de crédibilité pour l’institution.
Sur le papier, cette hausse du montant de la taxe d’apprentissage n’était pas gagnée d’avance. « On a un peu paniqué au moment où beaucoup d’entreprises sont parties en 2011. Mais on a fait notre travail, on est allé les voir et aujourd’hui c’est 100% positif« , explique de son côté Joël Mongin, élu à la CCIR.
« On essai de les ramener vers la formation péi«
Le coup de pouce de l’Etat n’est également pas « étranger » à cette bonne nouvelle pour la CCIR. Alors qu’elle devait initialement être versée le 29 février au plus tard, les entreprises ont pu bénéficier d’un délai supplémentaire, allant jusqu’à la fin mars, pour s’acquitter de cette taxe d’apprentissage. « En tout, 60 nouvelles entreprises sont venues vers nous dans cette période« , souligne Isabelle Verrougstraete, directrice du service apprentissage CCI Réunion.
Une bienveillance accordée par l’Etat à la demande d’Ibrahim Patel suite aux difficultés rencontrées par les entreprises réunionnaises. « On est dans un esprit de partenariat dans cette période actuelle. Si des entreprises n’ont pas encore cotisé ou sont en retard dans le versement de la totalité de la taxe, elles peuvent venir nous voir directement, nous serons bienveillant sur les pénalités« , affirme de son côté Guy Bensaid, de la direction régionale des finances publiques.
Mais il reste encore du travail à la CCIR pour « draguer » les entreprises réunionnaises qui préfèrent verser leur taxe d’apprentissage au niveau national. « On essai de les ramener vers la formation péi« , conclut Ibrahim Patel.