Bertrand d’Abbadie commence sa circulaire par “une invitation à une réunion dans nos bureaux ce mardi 22 septembre 2009 à 9h, afin de vous faire part d’informations qui nous permettraient éventuellement de sortir du conflit qui nous oppose”.
Le directeur général s’interroge par ailleurs sur les réelles motivations du conflit actuel. “Sachez que notre société a beaucoup de mal à comprendre votre volonté de maintenir les rideaux fermés”. Selon le patron de Tamoil “cette situation engendre un impact financier bien supérieur à l’effort qui vous a été demandé”.
Bertrand d’Abbadie indique également dans son courrier que “notre société s’est engagée à combler votre manque à gagner de quatre centimes sur le sans-plomb et d’un centime sur le gazoil” et ce dès “que nous pourrons couvrir le point d’équilibre sur ces deux produits”.
Il y a tout de même une condition précisée dans le courrier : “Bien sûr, cet engagement ne concerne que les stations en activité”.
Le directeur général de Tamoil insiste tout de même sur sa volonté de dialogue : “je reste convaincu qu’à travers la discussion, nous saurons trouver des solutions ensemble pour qu’à l’avenir, l’effort financier demandé par les pouvoirs publics reste acceptable et raisonnable”.
Le patron de Tamoil affirme également dans sa lettre “la volonté de notre société de maintenir le modèle existant si notre marge n’est pas appauvrie de manière significative”.
C’est sur cette information que Bertrand d’Abbadie, directeur général de Tamoil, appelle les gérants “à l’origine du blocage de notre dépôt de camions-citerne à lever le barrage afin de faciliter la discussion”.