Pascal Thiaw-Kine, président de la CGPME, a rappelé que son organisation s'est opposée à cette hausse de salaire de 50 € demandée par le Cospar, dès le 5 mars, c'est-à-dire dès le coup d'envoi des négociations.
“Malheureusement, l'État ne nous a pas écouté car la CGPME, seule à l'époque, n'était pas assez représentative du tissu économique de La Réunion”, ont regretté Pascal Thiaw-Kine, Georges Séry pour les ambulanciers et plusieurs autres intervenants dont Alain Cataye et Frédéric Vienne pour la profession agricole. Ce n'est désormais plus le cas.
"Ne faut pas rajouter de la crise à la crise”
Tout comme son vice-président, qui a participé aux discussions, le patron de la CGPME maintient que seule la prime d'intéressement est appropriée, "surtout dans le contexte économique et social actuel. Il ne faut pas rajouter du désordre au désordre".
L'ensemble des représentants d'associations et organisations syndicales d'artisans, TPE et PME présent a expliqué pourquoi “il ne faut absolument pas étendre cette extension”. “Il ne faut pas rajouter de la crise à la crise”, a dit Laurent Boyer, président de l'Aveca.
"Des conséquences inattendues sur les revenus des ménages"
Patric Savatier, porte-parole de l'association "Momon papa lé la", s'est dit d'accord sur ce sujet avec les artisans, TPE et PME. “50 € d'augmentation, cela ne semble pas beaucoup, mais ces 50 € pèseront d'une sur la trésorerie et la gestion des entreprises, à terme des entreprises en faillite c'est moins d'emplois et plus de précarité”.
“Ces 50 € pourraient également avoir des conséquences inattendues sur les revenus des ménages : une aide au logement et des allocations familiales en baisse et plus de charges à payer comme la cantine scolaire...”
“Ce problème ne devrait pas se poser puisque nous n'avons les moyens de les payer. Ce n'est pas qu'on ne veut pas donner, c'est qu'on ne peut pas”, a indiqué Michel Alamèle, président de la Fédération des terrassiers de La Réunion. Ibrahim Patel de la Fédaction, lui, ne comprend pas comment le patron du Médef a pu signer un tel accord.
Le Médef sur le banc des accusés
“Sa décision relève de l'irresponsabilité, il n'es pas digne d'être à cette fonction. Il faut savoir que c'est le Médef et non le Cospar qui a transmis au gouvernement la demande d'extension des 50 €”, a dénoncé Ibrahim Patel de la Fédaction.
Toutefois pour ce nouveau collectif d'associations et d'organisations syndicales,“notre objectif est qu'on nous écoute, mais qu'on nous écoute vraiment, c'est pour cela qu'on a choisi de parler d'une voix plus puissante”, a souligné Bernard Caroupaye.
C'est un courrier adressé tout à l'heure au Premier ministre François Fillon qui leur sert de porte-voix. Une motion a été également déposée tout à l'heure à la préfecture.
“Malheureusement, l'État ne nous a pas écouté car la CGPME, seule à l'époque, n'était pas assez représentative du tissu économique de La Réunion”, ont regretté Pascal Thiaw-Kine, Georges Séry pour les ambulanciers et plusieurs autres intervenants dont Alain Cataye et Frédéric Vienne pour la profession agricole. Ce n'est désormais plus le cas.
"Ne faut pas rajouter de la crise à la crise”
Tout comme son vice-président, qui a participé aux discussions, le patron de la CGPME maintient que seule la prime d'intéressement est appropriée, "surtout dans le contexte économique et social actuel. Il ne faut pas rajouter du désordre au désordre".
L'ensemble des représentants d'associations et organisations syndicales d'artisans, TPE et PME présent a expliqué pourquoi “il ne faut absolument pas étendre cette extension”. “Il ne faut pas rajouter de la crise à la crise”, a dit Laurent Boyer, président de l'Aveca.
"Des conséquences inattendues sur les revenus des ménages"
Patric Savatier, porte-parole de l'association "Momon papa lé la", s'est dit d'accord sur ce sujet avec les artisans, TPE et PME. “50 € d'augmentation, cela ne semble pas beaucoup, mais ces 50 € pèseront d'une sur la trésorerie et la gestion des entreprises, à terme des entreprises en faillite c'est moins d'emplois et plus de précarité”.
“Ces 50 € pourraient également avoir des conséquences inattendues sur les revenus des ménages : une aide au logement et des allocations familiales en baisse et plus de charges à payer comme la cantine scolaire...”
“Ce problème ne devrait pas se poser puisque nous n'avons les moyens de les payer. Ce n'est pas qu'on ne veut pas donner, c'est qu'on ne peut pas”, a indiqué Michel Alamèle, président de la Fédération des terrassiers de La Réunion. Ibrahim Patel de la Fédaction, lui, ne comprend pas comment le patron du Médef a pu signer un tel accord.
Le Médef sur le banc des accusés
“Sa décision relève de l'irresponsabilité, il n'es pas digne d'être à cette fonction. Il faut savoir que c'est le Médef et non le Cospar qui a transmis au gouvernement la demande d'extension des 50 €”, a dénoncé Ibrahim Patel de la Fédaction.
Toutefois pour ce nouveau collectif d'associations et d'organisations syndicales,“notre objectif est qu'on nous écoute, mais qu'on nous écoute vraiment, c'est pour cela qu'on a choisi de parler d'une voix plus puissante”, a souligné Bernard Caroupaye.
C'est un courrier adressé tout à l'heure au Premier ministre François Fillon qui leur sert de porte-voix. Une motion a été également déposée tout à l'heure à la préfecture.