« C’est un budget maîtrisé et équilibré, qui traduit avant tout un redressement financier remarquable de la situation financière de la collectivité », vante le maire de Saint-Paul lors d’une conférence de presse donnée au Crayon. Une amélioration que l’homme politique explique par « les économies réalisées en 2017 et celles programmées en 2018 ».
« Le TCO a instauré une véritable culture financière », assure-t-il, avant d’énumérer « la maîtrise de la masse salariale » (qui passe de 18,4 millions en 2017 à 17,2 pour 2018), « la poursuite de la réduction du train de vie de la collectivité », « l’amélioration de la performance de gestion de nos satellites (la Semto, Cycléa…) » mais aussi « le recentrage des actions du TCO sur les dépenses obligatoires ». Et l’élu de mettre en avant : « Les dépenses réelles de fonctionnement baissent de 1,1% par rapport à 2017 alors que le projet de loi de Finances 2018 impose de limiter la hausse de ces dépenses à 1,2 %. Nous allons plus loin ».
« La lutte contre l’errance animale sera prise à bras le corps »
Ainsi, grâce à ces « efforts », la collectivité se félicite d’avoir pu dégager un niveau d’épargne brute de près de 14 millions d’euros en 2018, avec pour objectif d’atteindre un taux de 15% à l’horizon 2020. Un ratio d’endettement qui s’améliore (passant de 10,9 ans/11,2 en 2017 à 7,2/10,5 en 2018) est aussi souligné. De quoi « montrer aux banques que nous sommes crédibles pour les investissements », se réjouit le président du TCO. Le budget primitif présente d’ailleurs des investissements qualifiés de « réalistes », avec une enveloppe de 19 millions d’euros « notamment dédiée à l’activité économique et à la création d’emploi ».
Au cœur de l’actualité, la problématique de l’errance animale a également été abordée. « La lutte contre ce fléau sera prise à bras le corps en 2018 », annonce Joseph Sinimalé, citant la multiplication d’actions de sensibilisation de la population, les campagnes de stérilisation pour les foyers non-imposables (1,5 million de budget), l’extension de la fourrière et la poursuite des captures d’animaux errants.
« Nous avons inscrits des crédits d’investissement pour les études et pour la construction d’un équipement parce que nous estimons qu’il faut protéger les animaux et ne pas les laisser errer, mais aussi pour des raisons touristiques. Nous mettons le paquet pour avoir cet équipement d’ici 2020 », conclut-il.