Le communiqué :
Présente cette semaine à l’Assemblée Nationale à l’occasion de la visioconférence entre le Président de la République d’Ukraine et les députés français ce mercredi, puis reçue dans différents ministères notamment par la secrétaire d’état chargée de la jeunesse et de l’engagement Madame Sarah EL HAIRY, ou encore au ministère de l’agriculture, j’étais donc représentée ce vendredi matin 25 mars 2022 à la CASUD par mon colistier du groupe « ENSEMBLE » Monsieur Gilles FONTAINE.
Informée ce jour-même de la teneur des débats, je suis profondément choquée par le refus du Président de la CASUD, M. THIEN AH KOON (qui a donné procuration au 1er VicePrésident) et de sa majorité municipale du Tampon de voter pour la diminution du taux des impôts directs locaux et de la TEOM (Taxe d’enlèvement des ordures ménagères), alors même qu’il y a aux comptes administratifs votés ce jour une accumulation d’excédents !
M. THIEN AH KOON accumule l’argent public dans les caisses de la collectivité au lieu de rendre du pouvoir d’achat aux familles et de diminuer les charges de nos entreprises. Ce n’est pas du tout cela une bonne gestion des affaires publiques ! Je rappelle que tout le monde paye la TEOM que l’on soit propriétaire, locataire ou occupant à titre gratuit de son logement. Une baisse de cette taxe serait donc une mesure de grande justice sociale, surtout dans le contexte actuel !
Quant à la CFE (contribution foncière des entreprises), nos TPE-PME auraient une bouffée d’oxygène si le taux diminuait. De même, il a été proposé - compte tenu de la bonne santé financière du budget Assainissement - de diminuer la part communautaire du prix de l’eau afin de faire baisser les factures d’eau au profit de notre population : nouveau refus injustifié … Pire, M. Jacquet HOARAU, 1er adjoint au maire du Tampon et vice-président de la CASUD, a cyniquement et publiquement qualifié cette proposition de baisse des impôts locaux et de la TEOM de « proposition politicienne » : qu’y a-t-il de politicien à vouloir soulager notre population pauvre et nos entreprises exsangues du fait de la crise sanitaire, économique et sociale ? C’est plutôt la posture de M. THIEN AH KOON qui est purement politicienne : après avoir critiqué le Président de la République Emmanuel MACRON pendant presque 5 ans et réclamé une hausse du SMIC, du RSA et des minima sociaux par l’Etat (au lieu de baisser à son niveau les impôts locaux, la TEOM, la facture d’eau, ou le prix du ticket de bus, puisque c’est en son pouvoir), il soutient aujourd’hui le candidat MACRON en lui apportant son parrainage !
Par conséquent, l’opposition tamponnaise a voté CONTRE les affaires concernées puisque TAK a refusé de diminuer les taux des impôts locaux, de la TEOM ainsi que le prix de l’eau potable. Le niveau d’impôts est trop élevé au regard des charges réelles à couvrir : je rappelle que « la nécessité de la contribution publique » (article 14 de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789) suppose que sa quotité soit déterminée de manière juste, et donc que l’impôt ne soit pas excessivement prélevé au détriment du pouvoir d’achat de nos ménages et de nos entreprises !
Nathalie Bassire
Députée de La Réunion
Présente cette semaine à l’Assemblée Nationale à l’occasion de la visioconférence entre le Président de la République d’Ukraine et les députés français ce mercredi, puis reçue dans différents ministères notamment par la secrétaire d’état chargée de la jeunesse et de l’engagement Madame Sarah EL HAIRY, ou encore au ministère de l’agriculture, j’étais donc représentée ce vendredi matin 25 mars 2022 à la CASUD par mon colistier du groupe « ENSEMBLE » Monsieur Gilles FONTAINE.
Informée ce jour-même de la teneur des débats, je suis profondément choquée par le refus du Président de la CASUD, M. THIEN AH KOON (qui a donné procuration au 1er VicePrésident) et de sa majorité municipale du Tampon de voter pour la diminution du taux des impôts directs locaux et de la TEOM (Taxe d’enlèvement des ordures ménagères), alors même qu’il y a aux comptes administratifs votés ce jour une accumulation d’excédents !
M. THIEN AH KOON accumule l’argent public dans les caisses de la collectivité au lieu de rendre du pouvoir d’achat aux familles et de diminuer les charges de nos entreprises. Ce n’est pas du tout cela une bonne gestion des affaires publiques ! Je rappelle que tout le monde paye la TEOM que l’on soit propriétaire, locataire ou occupant à titre gratuit de son logement. Une baisse de cette taxe serait donc une mesure de grande justice sociale, surtout dans le contexte actuel !
Quant à la CFE (contribution foncière des entreprises), nos TPE-PME auraient une bouffée d’oxygène si le taux diminuait. De même, il a été proposé - compte tenu de la bonne santé financière du budget Assainissement - de diminuer la part communautaire du prix de l’eau afin de faire baisser les factures d’eau au profit de notre population : nouveau refus injustifié … Pire, M. Jacquet HOARAU, 1er adjoint au maire du Tampon et vice-président de la CASUD, a cyniquement et publiquement qualifié cette proposition de baisse des impôts locaux et de la TEOM de « proposition politicienne » : qu’y a-t-il de politicien à vouloir soulager notre population pauvre et nos entreprises exsangues du fait de la crise sanitaire, économique et sociale ? C’est plutôt la posture de M. THIEN AH KOON qui est purement politicienne : après avoir critiqué le Président de la République Emmanuel MACRON pendant presque 5 ans et réclamé une hausse du SMIC, du RSA et des minima sociaux par l’Etat (au lieu de baisser à son niveau les impôts locaux, la TEOM, la facture d’eau, ou le prix du ticket de bus, puisque c’est en son pouvoir), il soutient aujourd’hui le candidat MACRON en lui apportant son parrainage !
Par conséquent, l’opposition tamponnaise a voté CONTRE les affaires concernées puisque TAK a refusé de diminuer les taux des impôts locaux, de la TEOM ainsi que le prix de l’eau potable. Le niveau d’impôts est trop élevé au regard des charges réelles à couvrir : je rappelle que « la nécessité de la contribution publique » (article 14 de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789) suppose que sa quotité soit déterminée de manière juste, et donc que l’impôt ne soit pas excessivement prélevé au détriment du pouvoir d’achat de nos ménages et de nos entreprises !
Nathalie Bassire
Députée de La Réunion