Dans un an, les Tamponnais auront un choix décisif à faire entre les deux poids-lourds de la politique tamponnaise qui sont candidats aux municipales de 2020. Il y aura certainement d’autres petits candidats, mais peu connus et qui ne se sont jamais fait élire sur leur propre nom. Ceux-là ne pourront que faire diversion.
Le Maire sortant aura 80 ans en 2020 : réélu en 2014 en profitant de la division de la Droite orchestrée par son ancien bras droit Paulet Payet, il aura déçu tout au long de ce mandat. Où sont les promesses d’un circuit de rallye automobile au profit des jeunes, d’un golf de 18 trous avec écolodge attirant les touristes, d’un parc d’attractions de type « puy du fou » pour les familles le week-end ?
A la place, ce n’est qu’un champ de ruines : le célèbre site de pique-nique au Belvédère de Bois-Court est défiguré, semblable à un gruyère géant, au grand dam des forains du coin ; les routes sont cassées au moindre grain de pluie, et les eaux pluviales se muent en torrent de boue depuis que le prolongement du boulevard du lycée a été fait sans respecter les règles de l’art pour être livrée « plus vite, mais mal fait » …
Arcbouté sur sa petite intercommunalité confinée à la CASUD avec Le Tampon, Saint-Joseph, l’Entre-Deux et Saint-Philippe, il n’a aucune vision d’avenir pour sa Ville et le Grand Sud, préférant ne pas demander de financement à la Région Réunion à cause de son conflit personnel avec Didier Robert, au détriment de l’intérêt général.
Les Tamponnais, au premier rang desquels les employés communaux en souffrance, n’en peuvent plus de cette petite gestion à l’ancienne, basée sur une conception du pouvoir reposant sur un seul homme incapable de lancer avec succès des jeunes en politique.
TAK n’est plus celui qu’il fut : après 40 années de politique, dépassé par les évolutions de la société et de la législation, il n’est plus qu’une marionette derrière laquelle se cachent quelques élus et administratifs vieillisants, avides de pouvoir et de protéger leurs petits intérêts personnels …
La Députée de la 3ème Circonscription âgée de 50 ans, brillamment élue en 2017, avec 5 000 voix d’avance, représente le renouveau et la fraicheur. Depuis une dizaine d’années, elle a acquis au fil du temps une expérience du pouvoir et a progressivement mûri : conseillère municipale et générale, puis conseillère régionale, elle n’a eu de cesse de rester au contact de la population. Elue de proximité, femme simple et accessible, elle a pris de l’étoffe en allant sièger à l’Assemblée Nationale : son assurance à la tribune du Palais Bourbon à chaque fois qu’elle interpelle un ministre du gouvernement, et la pertinence de ses combats en témoignent. Connue comme une grosse bosseuse, elle rassure le personnel communal qui a toujours apprécié sa gentillesse et sa bienveillance.
Lancée par Didier Robert, elle a su prendre ses distances lorsque la situation l’exigeait : à chaque fois, la population lui a donné raison que ce soit lorsqu’elle a demandé la première au Président de Région d’abandonner le projet de Route des Géraniums, ou encore lorsqu’elle a été la seule élue à prendre publiquement la parole pour exhorter ce dernier à baisser les taxes sur les carburants.
Avec le soutien financier de la Région Réunion, elle sera en capacité de lancer les grands projets nécessaires au développement de la Ville du Tampon sans devoir recourir à une hausse des impôts ni à avoir recours à un endettement exagéré. Elle a su rassembler autour d’elle une discrète mais loyale équipe de jeunes tamponnais motivés, compétents, capables de travailler depuis 5 ans ensemble.
Partisane du Grand Sud, elle oeuvrera à une vaste et puissante intercommunalité du Grand Sud allant de Saint-Philippe aux Avirons, en passant par Cilaos, dans un souci de mutualiser et rationnaliser les moyens des collectivités locales.
TAK a été, Bassire sera : les Tamponnais choisiront en leur âme et conscience début 2020 !