Infatigable, il faudra vraisemblablement plus qu’une défaite au deuxième tour des législatives pour arrêter André Thien Ah Koon qui a dressé un bilan au lendemain du scrutin. A 72 ans, l’ancien maire du Tampon n’entend pas raccrocher, d’autant qu’il dit avoir été largement désavantagé par le soutien officiel et affiché de l’UMP Paris.
« L’UMP m’a causé de graves dommages. Je regrette qu’ils m’aient donné cette investiture sans me prévenir et sans que je l’ai demandé. On a transformé cela en soutien », souligne-t-il.
Néanmoins, André Thien Ah Koon préfère faire contre mauvaise fortune bon cœur en reconnaissant qu’il « n’est pas de gauche » et en assumant d’avoir été soutenu par la droite : « Les soutiens ne se refusent pas et si d’autres formations politiques m’avaient apporté leur soutien, je les aurais accepté ».
Selon l’ancien maire du Tampon, « la droite est en déliquescence et notamment dans la 3ème circonscription. (…) Le responsable de cette situation, c’est l’ancien maire du Tampon (ndlr: Didier Robert) qui a ruiné la commune. (…) Cette sanction populaire est justifiée. (…) Il appartient aux responsables de cette mairie et aux responsables de la droite de prendre leurs responsabilités. Didier Robert doit prendre ses responsabilités. Il a ruiné le Tampon, il doit y mettre de l’ordre ».
André Thien Ah Koon encourage le groupe des 28 à démissionner : « Si on est pas capable, on démissionne et on remet le ballon au centre », insiste TAK qui compte bien tirer son épingle du jeu. « Je veux retourner à la mairie du Tampon pour servir notre population » conclut-il.
Pari perdu pour ceux qui pensaient que l’ancien député-maire jeterait l’éponge suite à ce revers électoral.