
Thierry Robert et ses colistiers
« Le tourisme est un enjeu capital qui pourrait créer des milliers d’emplois à la Réunion ». C’est en ces termes que s’est exprimé Thierry Robert à l’occasion de la présentation de son programme touristique ce vendredi. Un programme qu’il veut « en totale opposition avec la politique menée par le président sortant », qualifiée selon ses mots de « suicidaire » et de « gaspillage ».
« Il y a eu plus d’argent investi, mais moins de touristes ! », s’insurge-t-il, fustigeant au passage son concurrent d’avoir surtout « servi ses copains ». Pour lui, « la Région a orchestré le naufrage de l’IRT en voulant politiser toutes les structures liées au tourisme ». Il décrie le « caractère bling-bling de la promotion » et juge le positionnement marketing adopté « imprécis »
Après ce constat cinglant, le candidat de la liste «ensemble, faisons avancer la Réunion » a fait part de ses projets. « Le tourisme doit être géré comme une véritable entreprise avec à sa tête un patron », juge-t-il. Le député-maire déclare vouloir instaurer « une gouvernance partagée » avec la création d’une plateforme de partage des décisions pour « la mise en place d’actions avec les acteurs et la population ». Cette plateforme contribuerait à rédiger un nouveau schéma du développement de tourisme et des loisirs, affirme-t-il. Une évaluation en continu de l’efficacité des actions menées est également promise.
Un écoparc d’attraction à Saint-Paul
Parmi les premières actions à mettre en œuvre, le prétendant au titre de président de Région évoque la scénarisation des sites touristiques. « Cela passe par un assouplissement des contraintes liées au parc national », ajoute-t-il. Le candidat donne l'exemple du site du volcan sur lequel il souhaite « mettre en place des aménagements tels que des toilettes ou des lieux pour acheter des boissons, un sujet en lave... ».
En plus de la création d’un écoparc d’attraction et de loisirs annoncé à Saint-Paul, Thierry Robert projette également de mettre en place un téléphérique entre Saint-Leu et Cilaos. « Il serait le plus long du monde, ce serait un élément totalement attractif », argue-t-il. Coût de l’opération estimé : 150 millions d’euros.
Dans cette même optique de renforcement de l’attractivité de la destination Réunion, le candidat annonce vouloir faire baisser le prix des billets d’avion. Il déclare aussi vouloir miser sur le tourisme vert et faire du sport et des loisirs de nature un axe de promotion de la Réunion, en mettant en œuvre de la communication ciblée. « Il y a là une mine d’opportunités en termes de création d’entreprises pour nos jeunes et en termes d’emplois », estime-t-il.
« Il ne faut pas copier Maurice »
Pour le député-maire, la mise en valeur des atouts et richesses de l’île passe aussi par une spécialisation. « Il ne faut pas copier Maurice, c’est aller à l’échec », juge le candidat qui estime d’ailleurs que les Iles Vanilles ont en réalité desservi la destination Réunion. Et après avoir rappelé les incidents des croisiéristes laissés sur le carreau, il déclare vouloir convertir « la ville du Port en une véritable station d’accueil de ces croisiéristes »
Pour terminer, l’homme politique évoque l’aspect financier. « Une partie des dépenses sera réorientée vers la propreté et vers l’éradication des animaux errants qui nous font une mauvaise publicité ». Ensuite, des aides seront délivrées pour la création ou la modernisation de structures qui proposent des hébergements ou des services en phase avec la philosophie « nature, authenticité, bien-être ». Un accompagnement de la création d’un « véritable tour operator » est également annoncé. L’idée serait d’offrir des packages de voyages personnalisés.
Enfin, le candidat déclare vouloir créer un véritable Label Réunion. « A l’image de la tour eiffel, que tous les touristes achètent à Paris ».
« Il y a eu plus d’argent investi, mais moins de touristes ! », s’insurge-t-il, fustigeant au passage son concurrent d’avoir surtout « servi ses copains ». Pour lui, « la Région a orchestré le naufrage de l’IRT en voulant politiser toutes les structures liées au tourisme ». Il décrie le « caractère bling-bling de la promotion » et juge le positionnement marketing adopté « imprécis »
Après ce constat cinglant, le candidat de la liste «ensemble, faisons avancer la Réunion » a fait part de ses projets. « Le tourisme doit être géré comme une véritable entreprise avec à sa tête un patron », juge-t-il. Le député-maire déclare vouloir instaurer « une gouvernance partagée » avec la création d’une plateforme de partage des décisions pour « la mise en place d’actions avec les acteurs et la population ». Cette plateforme contribuerait à rédiger un nouveau schéma du développement de tourisme et des loisirs, affirme-t-il. Une évaluation en continu de l’efficacité des actions menées est également promise.
Un écoparc d’attraction à Saint-Paul
Parmi les premières actions à mettre en œuvre, le prétendant au titre de président de Région évoque la scénarisation des sites touristiques. « Cela passe par un assouplissement des contraintes liées au parc national », ajoute-t-il. Le candidat donne l'exemple du site du volcan sur lequel il souhaite « mettre en place des aménagements tels que des toilettes ou des lieux pour acheter des boissons, un sujet en lave... ».
En plus de la création d’un écoparc d’attraction et de loisirs annoncé à Saint-Paul, Thierry Robert projette également de mettre en place un téléphérique entre Saint-Leu et Cilaos. « Il serait le plus long du monde, ce serait un élément totalement attractif », argue-t-il. Coût de l’opération estimé : 150 millions d’euros.
Dans cette même optique de renforcement de l’attractivité de la destination Réunion, le candidat annonce vouloir faire baisser le prix des billets d’avion. Il déclare aussi vouloir miser sur le tourisme vert et faire du sport et des loisirs de nature un axe de promotion de la Réunion, en mettant en œuvre de la communication ciblée. « Il y a là une mine d’opportunités en termes de création d’entreprises pour nos jeunes et en termes d’emplois », estime-t-il.
« Il ne faut pas copier Maurice »
Pour le député-maire, la mise en valeur des atouts et richesses de l’île passe aussi par une spécialisation. « Il ne faut pas copier Maurice, c’est aller à l’échec », juge le candidat qui estime d’ailleurs que les Iles Vanilles ont en réalité desservi la destination Réunion. Et après avoir rappelé les incidents des croisiéristes laissés sur le carreau, il déclare vouloir convertir « la ville du Port en une véritable station d’accueil de ces croisiéristes »
Pour terminer, l’homme politique évoque l’aspect financier. « Une partie des dépenses sera réorientée vers la propreté et vers l’éradication des animaux errants qui nous font une mauvaise publicité ». Ensuite, des aides seront délivrées pour la création ou la modernisation de structures qui proposent des hébergements ou des services en phase avec la philosophie « nature, authenticité, bien-être ». Un accompagnement de la création d’un « véritable tour operator » est également annoncé. L’idée serait d’offrir des packages de voyages personnalisés.
Enfin, le candidat déclare vouloir créer un véritable Label Réunion. « A l’image de la tour eiffel, que tous les touristes achètent à Paris ».