Syrie : Et si la situation était en train d’échapper à Assad ?

De défections en série dans l’armée régulière en victoires militaires des insurgés, les signes d’un régime en difficulté s’accumulent. « C’est confirmé, l’armée syrienne libre a poussé dehors l’armée régulière à Atarib, près d’Alep », s’enthousiasme un activiste, vidéos à l’appui. La veille, c’est une base de l’armée de l’air à Daret Izza qui tombait aux mains […]

Ecrit par zinfos974 – le lundi 09 juillet 2012 à 23H02

De défections en série dans l’armée régulière en victoires militaires des insurgés, les signes d’un régime en difficulté s’accumulent.

« C’est confirmé, l’armée syrienne libre a poussé dehors l’armée régulière à Atarib, près d’Alep », s’enthousiasme un activiste, vidéos à l’appui. La veille, c’est une base de l’armée de l’air à Daret Izza qui tombait aux mains de l’Armée Syrienne Libre (ASL), trois jours seulement après l’attaque de la chaîne de télévision officielle Al-Ikhbariya à Damas.

« C’est indéniable, depuis trois semaines, la situation a changé sur le terrain syrien« , souligne un diplomate français. « On ne peut pas parler de basculement du rapport de force, mais le domaine militaire est devenu un élément d’appréciation important« , affirme-t-il. Les massacres guidés par le régime se poursuivent, qu’il s’agisse de bombardements de l’armée, ou de descentes des milices barbares fidèles à Bachar al-Assad. Mais, en face, l’armée libre s’organise et commence à mettre en difficulté le régime. Si la supériorité numérique reste dans le camp d’Assad, les défections s’accélèrent, et le grade des militaires quittant le rang est de plus en plus élevé. Point d’orgue de ce processus : la fuite, vendredi 6 juillet, du général Manaf Tlass, fils de l’ancien ministre de la Défense de Hafez puis Bachar al-Assad, Moustapha Tlass. A-t-il senti le vent tourner ? A-t-il fui l’horreur de la guerre civile ? Va-t-il rejoindre l’opposition ? Aucune information n’a pour le moment filtré. Mais cette première défection dans le cercle rapproché du président syrien est un sale coup porté au régime.

« Des régions libérées »

Il existe en fait comme un « cercle vertueux » : « Plus nous avons de régions libérées, plus les défections sont possibles », affirme un activiste proche de l’ASL. « Beaucoup de soldats n’osaient pas fuir par peur des menaces de représailles qui pesaient sur leur famille. Mais, plus il y a de régions libérées, plus les soldats, sachant leur famille à l’abri, osent quitter les rangs« .

Forte de ces nouvelles recrues, l’armée libre est passée d’une position défensive à une position de combat actif. En presque seize mois d’insurrection, malgré la traque implacable du régime, les hommes en armes – déserteurs de l’armée régulière ou civils insurgés – sont parvenus à se structurer à peu près, notamment dans le Nord-Ouest, dans la région d’Idlieb frontalière de la Turquie.

C’est à cette frontière que l’ASL trouve l’aide décisive dont elle a besoin : arrivée d’armes, repli sanitaire pour les combattants blessés, entrée d’argent et de moyens de communications.

[L’intégralité de l’article sur Le Nouvel Observateur.]urlblank:http://tempsreel.nouvelobs.com/la-revolte-syrienne/20120709.OBS6561/syrie-et-si-la-situation-etait-en-train-d-echapper-a-assad.html

 

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