Après le raid israélien mené dans la nuit de samedi à dimanche contre trois positions militaires au nord de Damas, au moins 42 soldats du régime ont été tués et le sort d’une centaine d’autres est toujours inconnu, selon Rami Abdel Rahmane, directeur de l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH).
Les trois sites visés par l’aviation israélienne étaient soupçonnés d’être des zones de transfert d’armes entre l’Iran et le Hezbollah. L’objectif de l’Etat hébreu est clair: éviter que le mouvement chiite ne prenne trop d’ampleur dans la région.
Les autorités syriennes n’ont jusqu’à présent pas donné de bilan officiel, mais le ministère des Affaires étrangères dans une lettre dimanche à l’ONU a affirmé que « cette agression avait causé des morts et des blessés et des destructions graves dans ces positions et dans des régions civiles proches ».
« L’armée syrienne a le droit et la responsabilité de protéger son pays et ses habitants de toute forme d’attaque, qu’elle soit intérieure ou extérieur », a déclaré Omran Zoabi, ministre de l’Information syrien. « La communauté internationale doit savoir que la situation dans la région est devenue plus dangereuse après l’agression ».