
Première assemblée générale du syndicat mixte des transports de La Réunion (SMTR) cet après-midi à la Villa du Département à Saint-Denis. Sans surprise, Nassimah Dindar, présidente du Conseil général, a été élue au poste de présidente. Elle était la seule candidate en lice. Le SMTR regroupe l'ensemble des AOT (Autorités organisatrices de transports) ainsi que les deux collectivités: Département et Région.
"Malgré nos différences politiques, nous montrons ainsi notre détermination à avancer ensemble dans l'intérêt des Réunionnais", lance la présidente du Département, Nassimah Dindar, fraichement élue présidente du SMTR. Ce dernier a été autorisé par arrêté préfectoral le 19 juin dernier et a pour but d'élaborer une politique cohérente de déplacement à l'échelle de l'île. En outre, le SMTR a pour vocation de favoriser l'usage du transport collectif en coordonnant les offres de transport des AOT, en développant une politique de tarification harmonisée associée à un large accès à l'information.
Par exemple, les élus du SMTR auront pour tâche de plancher sur la tarification unique des transports sur l'ensemble des réseaux de l'île, le tout avec un seul titre de transport pour l'usager.
"Un signal fort aux usagers du transport en commun"
Les représentants de chaque AOT ont salué "unanimement" la mise en place de ce SMTR. "C'est un grand pas historique. On ne peut que se réjouir de travailler main dans la main", explique Jean-Marc Gamarus, pour le TCO. De son côté, Maurice Gironcel, président de la Cinor, rappelle la nécessité de l'utilisation du SMTR pour régler les problèmes de transport à La Réunion. "Si rien ne change, on se dirige vers un coma circulatoire d'autant que les prévisions de véhicules pour 2030 se chiffrent à 500.000 voitures sur notre territoire".
"Cette première présidence du SMTR donne un signal fort aux usagers du transport en commun qui subissent tous les jours des contraintes, et leur offre une une opportunité de répondre à leurs besoins", précise de son côté Nassimah Dindar. La présidente sera à la tête du SMTR pendant un an, assistée par 5 vice-présidents représentant chaque AOT. La gouvernance étant renouvelable tous les ans.
La nouvelle présidente du SMTR aura pour tâche pendant un an de trouver les leviers de l'interopérabilité avec les AOT pour que le réseau de transport en commun soit pleinement interconnecté sur le territoire. D'autant que la nouvelle DSP (Délégation de service publique) des Cars Jaunes, gérée par le Conseil général; doit être attribuée dans les mois à venir. Une DSP qui entrainera la disparition de 300 arrêts de bus (400 actuellement contre 100) d'où la pleine nécessité de trouver rapidement des accords avec l'ensemble des AOT pour que l'usager ne se retrouve pas dans la panade…
"Malgré nos différences politiques, nous montrons ainsi notre détermination à avancer ensemble dans l'intérêt des Réunionnais", lance la présidente du Département, Nassimah Dindar, fraichement élue présidente du SMTR. Ce dernier a été autorisé par arrêté préfectoral le 19 juin dernier et a pour but d'élaborer une politique cohérente de déplacement à l'échelle de l'île. En outre, le SMTR a pour vocation de favoriser l'usage du transport collectif en coordonnant les offres de transport des AOT, en développant une politique de tarification harmonisée associée à un large accès à l'information.
Par exemple, les élus du SMTR auront pour tâche de plancher sur la tarification unique des transports sur l'ensemble des réseaux de l'île, le tout avec un seul titre de transport pour l'usager.
"Un signal fort aux usagers du transport en commun"
Les représentants de chaque AOT ont salué "unanimement" la mise en place de ce SMTR. "C'est un grand pas historique. On ne peut que se réjouir de travailler main dans la main", explique Jean-Marc Gamarus, pour le TCO. De son côté, Maurice Gironcel, président de la Cinor, rappelle la nécessité de l'utilisation du SMTR pour régler les problèmes de transport à La Réunion. "Si rien ne change, on se dirige vers un coma circulatoire d'autant que les prévisions de véhicules pour 2030 se chiffrent à 500.000 voitures sur notre territoire".
"Cette première présidence du SMTR donne un signal fort aux usagers du transport en commun qui subissent tous les jours des contraintes, et leur offre une une opportunité de répondre à leurs besoins", précise de son côté Nassimah Dindar. La présidente sera à la tête du SMTR pendant un an, assistée par 5 vice-présidents représentant chaque AOT. La gouvernance étant renouvelable tous les ans.
La nouvelle présidente du SMTR aura pour tâche pendant un an de trouver les leviers de l'interopérabilité avec les AOT pour que le réseau de transport en commun soit pleinement interconnecté sur le territoire. D'autant que la nouvelle DSP (Délégation de service publique) des Cars Jaunes, gérée par le Conseil général; doit être attribuée dans les mois à venir. Une DSP qui entrainera la disparition de 300 arrêts de bus (400 actuellement contre 100) d'où la pleine nécessité de trouver rapidement des accords avec l'ensemble des AOT pour que l'usager ne se retrouve pas dans la panade…