
Après avoir été reçus en préfecture les planteurs ont décidé, hier, de mettre le conflit qui les oppose aux industriels sur pause, le temps que ces derniers fassent de nouvelles propositions.
"Le déblocage des sites et le respect des engagements pris dans la charte de bonne conduite restent des préalables nécessaires à la reprise des discussions", a insisté le Syndicat du Sucre dans un communiqué envoyé à l'issue de la réunion pilotée par l’Etat.
Les deux camps ont déjà échangé sur notamment "une enveloppe de 1 million d’euros payée par les industriels, qui est issue de la prise en compte des évolutions favorables de l’Ecart Technique, en contrepartie de l’amélioration de la qualité de la canne et la refonte des contrats de progrès", indique le Syndicat Sucre. Reste à négocier, la simplification des paiements pouvant influer sur le prix de base, le maintien du foncier cannier et l’accroissement de la productivité aux champs."L’évolution possible du prix de la canne en fonction du prix du sucre blanc en Europe fera partie des échanges en réunion bilatérale".
"Il appartiendra à l’Etat d’assurer la compétitivité des planteurs"
Mais pour que les négociations soient menées à bien, le Syndicat du Sucre insiste: les planteurs doivent "expliciter leurs demandes qui varient de 14,5 millions à 6 millions selon les interventions". Les industriels souhaitent "qu'une demande précise, chiffrée et argumentée" soit soumise.
"Si la situation des planteurs est vraiment critique et implique la nécessité d’augmenter le revenu des planteurs dans des proportions importantes, l’industrie sucrière ne peut le faire à elle seule. Elle contribuera à la revalorisation du prix de la canne dans les limites de ce qui économiquement soutenable", poursuit le Syndicat.
"Le modèle sociétal de La Réunion en matière d’agriculture privilégie l’emploi et une agriculture familiale sur de petites surfaces. Si ce modèle génère des surcoûts, non pris en compte à ce stade, et qu’ils peuvent être démontrés, il appartiendra à l’Etat d’assurer la compétitivité des planteurs, comme il l’a fait pour assurer celle des industriels."
"Le déblocage des sites et le respect des engagements pris dans la charte de bonne conduite restent des préalables nécessaires à la reprise des discussions", a insisté le Syndicat du Sucre dans un communiqué envoyé à l'issue de la réunion pilotée par l’Etat.
Les deux camps ont déjà échangé sur notamment "une enveloppe de 1 million d’euros payée par les industriels, qui est issue de la prise en compte des évolutions favorables de l’Ecart Technique, en contrepartie de l’amélioration de la qualité de la canne et la refonte des contrats de progrès", indique le Syndicat Sucre. Reste à négocier, la simplification des paiements pouvant influer sur le prix de base, le maintien du foncier cannier et l’accroissement de la productivité aux champs."L’évolution possible du prix de la canne en fonction du prix du sucre blanc en Europe fera partie des échanges en réunion bilatérale".
"Il appartiendra à l’Etat d’assurer la compétitivité des planteurs"
Mais pour que les négociations soient menées à bien, le Syndicat du Sucre insiste: les planteurs doivent "expliciter leurs demandes qui varient de 14,5 millions à 6 millions selon les interventions". Les industriels souhaitent "qu'une demande précise, chiffrée et argumentée" soit soumise.
"Si la situation des planteurs est vraiment critique et implique la nécessité d’augmenter le revenu des planteurs dans des proportions importantes, l’industrie sucrière ne peut le faire à elle seule. Elle contribuera à la revalorisation du prix de la canne dans les limites de ce qui économiquement soutenable", poursuit le Syndicat.
"Le modèle sociétal de La Réunion en matière d’agriculture privilégie l’emploi et une agriculture familiale sur de petites surfaces. Si ce modèle génère des surcoûts, non pris en compte à ce stade, et qu’ils peuvent être démontrés, il appartiendra à l’Etat d’assurer la compétitivité des planteurs, comme il l’a fait pour assurer celle des industriels."