
Photo d'illustration
Même s'ils sont conscients des désagréments causés par l'annonce d'une grève illimitée dès jeudi dans les stations-service de l'île, les gérants, via le SRESS (Syndicat réunionnais des exploitants de stations-service), expliquent ne pas avoir d'autre choix que d'employer la manière forte. "On est conscient de la gêne occasionnée pour les automobilistes, mais c'est notre seul moyen de pression aujourd'hui", clame le secrétaire général du SRESS, Goulam Akbaraly.
Le clash est intervenu hier après-midi en pleine réunion à Bercy (Ministère de l'Economie). D'un côté la volonté du ministre des Outre-mer, Victorin Lurel, de publier les arrêtés de méthodes (modalités du décret carburant ndlr) au 1er février, de l'autre la demande des gérants de stations-service de ne pas le faire tant que les discussions n'ont pas abouti. Devant la fin de non recevoir du gouvernement, les syndicats de gérants de la Réunion et des Antilles Guyane ont claqué la porte, annonçant dans la foulée le début de la grève illimitée.
"Le dialogue a été rompu. Nous n'avions pas le choix et nous ne pouvions plus reculer", poursuit Goulam Akbaraly. Résultat, un conseil d'administration a été provoqué en urgence hier soir à la Réunion. Objectif: obtenir l'aval des gérants de stations-service de l'île. "Nous ce que l'on veut, c'est défendre la Réunion et les emplois", ajoute-t-il.
Car le fond du problème est là pour les gérants. Ils remettent en cause, notamment, le fait que leur marge de distributeur ne soit pas reconnue dans le nouveau décret. D'où une crainte de voir tout le modèle social réunionnais remis en cause.
Aux dernières nouvelles, aucune nouvelle réunion n'est programmée à Paris entre syndicats de stations et gouvernement.
Le clash est intervenu hier après-midi en pleine réunion à Bercy (Ministère de l'Economie). D'un côté la volonté du ministre des Outre-mer, Victorin Lurel, de publier les arrêtés de méthodes (modalités du décret carburant ndlr) au 1er février, de l'autre la demande des gérants de stations-service de ne pas le faire tant que les discussions n'ont pas abouti. Devant la fin de non recevoir du gouvernement, les syndicats de gérants de la Réunion et des Antilles Guyane ont claqué la porte, annonçant dans la foulée le début de la grève illimitée.
"Le dialogue a été rompu. Nous n'avions pas le choix et nous ne pouvions plus reculer", poursuit Goulam Akbaraly. Résultat, un conseil d'administration a été provoqué en urgence hier soir à la Réunion. Objectif: obtenir l'aval des gérants de stations-service de l'île. "Nous ce que l'on veut, c'est défendre la Réunion et les emplois", ajoute-t-il.
Car le fond du problème est là pour les gérants. Ils remettent en cause, notamment, le fait que leur marge de distributeur ne soit pas reconnue dans le nouveau décret. D'où une crainte de voir tout le modèle social réunionnais remis en cause.
Aux dernières nouvelles, aucune nouvelle réunion n'est programmée à Paris entre syndicats de stations et gouvernement.