Les membres de l’association Gasy Tia Tanindrazana se sont retrouvés cet après-midi à l’hôtel Mercure Créolia à Saint-Denis pour débattre de la crise qui secoue Madagascar et ses habitants depuis le début de l’année 2009.
Pour Sylvie Razafimtsala et Pierre Renaud, respectivement présidente et vice-président de l’association GTT, Andry Rajoelina est à l’origine d’un coup d’Etat et d’une forme de terrorisme avec la Haute autorité de Transition (HAT) dont il est à la tête. C’est pourquoi les membres de cette association ont décidé de participer à un retour rapide d’une autorité légale à travers une nouvelle consultation de la population malgache et ce, sous l’égide de la communauté internationale.
Présente dans de nombreuses grandes villes françaises ainsi qu’aux Etats-Unis, l’association n’a pas manqué d’indiquer qu’il devenait nécessaire d’encourager les « débats d’idées sans haine et dans le respect mutuel » et de « contribuer à la recherche de solutions de sortie de crise pour le bien être de Madagascar« .Un bien-être qui n’est pas d’actualité comme l’a démontré le diaporama présenté au public.
Après la présentation de différents clichés retraçant les cinq derniers mois à Madagascar, des échanges sont intervenus avant que ne soit constitué cinq ateliers de travail; des ateliers censés apporter des solutions et des pistes de réflexions pour tenter de faire évoluer la crise actuelle et pour donner aux Malgaches des réponses concrètes.