Coup de théatre ce matin. Alors qu’Alain Gibelin, le directeur de l’Ordre public à la préfecture de police avait contredit l’Elysée hier, lors de son interrogatoire sous serment devant la commission d’enquête de l’Assemblée nationale, il est revenu ce matin sur ses déclarations, dans un sens favorable à l’Elysée.
Hier, Alain Gibelin, avait laissé entendre que l’Élysée avait menti sur la sanction infligée à Alexandre Benalla en mai dernier. Interrogé par Marine Le Pen, il avait en effet certifié qu’Alexandre Benalla avait participé à des réunions préparatoires à des déplacements entre le 2 et le 18 mai, dates auxquelles il était censé avoir été suspendu par la présidence de la République.
Dans la foulée, l’Élysée avait immédiatement apporté un « démenti formel« , et affirmé qu’Alexandre Benalla n’avait « participé à aucune réunion durant sa période de suspension« .
Et ce matin, on apprend qu’Alain Gibelin aurait écrit à Yaël Braun-Pivet, la présidente de la Commission des lois qui préside la commission d’enquête parlementaire sur l’affaire Benalla, pour revenir sur ses déclarations de la veille, affirmant avoir mal compris la question qui lui était posée. Il affirme qu’il pensait que Marine Le Pen évoquait la période allant du 2 mai au 18 juillet, et non du 2 mai au 18 mai.