Revenir à la rubrique : Faits divers

Sur Facebook, ne pas insulter son patron au risque d’être licencié pour faute grave

L'affaire avait fait parlé d'elle ces dernières années. Un éducateur spécialisé, travaillant pour l'association Réseau Oté, avait été licencié pour avoir "insulté" son patron sur le réseau social Facebook. L'affaire avait été suivie par les prud'hommes de Saint-Denis. L'éducateur spécialisé a été débouté sur sa demande de licenciement abusif, les conseillers prud'homales ont estimé qu'il avait commis une "faute grave".

Ecrit par . – le jeudi 23 octobre 2014 à 09H03

La presse locale revient, ce jeudi, sur une décision des prud’hommes de Saint-Denis concernant un licenciement opposant un éducateur spécialisé et son employeur, l’association Réseau Oté.

L’éducateur avait été licencié pour avoir publié sur son profil Facebook un statut insultant sur son travail et son patron. Un statut peut gratifiant qui lui avait valu un constat d’huissier suivi d’une lettre de licenciement.

Le conseil des prud’hommes de Saint-Denis a dû trancher sur ces propos jugés, par l’entreprise comme insultants  et par l’intéressé comme relevant du caractère privé. Si l’éducateur réclamait plus de 35.000 euros pour licenciement abusif, les conseillers prud’homaux ont décidé de ne pas le suivre.

Pour les prud’hommes de Saint-Denis, le caractère privé du message n’a pas été établi, puisque accessible par de nombreux collègues de travail. Résultat, l’éducateur a été débouté de sa demande. Il ne touchera qu’un peu moins de 3.000 euros pour une procédure de licenciement mal ficelée.

 

Thèmes :
Message fin article

Avez-vous aimé cet article ?

Partagez-le sans tarder sur les réseaux sociaux, abonnez-vous à notre Newsletter,
et restez à l'affût de nos dernières actualités en nous suivant sur Google Actualités.

Pour accéder à nos articles en continu, voici notre flux RSS : https://www.zinfos974.com/feed
Une meilleure expérience de lecture !
nous suggérons l'utilisation de Feedly.

S’abonner
Notification pour
0 Commentaires
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires

Dans la même rubrique

Soupçons d’emplois illégaux à la Région : « La fin ne saurait justifier les moyens »

La procureure de la République Véronique Denizot a demandé la condamnation des 11 prévenus de l’affaire des emplois présumés illégaux de la Région, ce jeudi lors de la quatrième journée du procès, une peine de 5 ans d’inéligibilité étant notamment requise pour l’ancien président Didier Robert, visé pour prise illégale d’intérêts et détournement de fonds . L’actuelle mandature de la Région, partie civile du procès, a demandé un préjudice à hauteur de 1,5 million correspondant à la somme des salaires versés aux huit conseillers techniques poursuivis pour recel.

Soupçons d’emplois illégaux à la Région : « Nous étions des facilitateurs »

Au troisième jour du procès sur les emplois présumés fictifs à la Région sous les mandats de Didier Robert, six prévenus ont témoigné, affirmant leur engagement et leur innocence. Yves Ferrières, Sabrina Ramin, Yannick Gironcel, Jean-Charles Maroudé, Ravy Vellayoudom, et Yoland Velleyen ont décrit leurs rôles sans pour certains fournir cependant des détails concrets sur leurs missions. Le procès continue aujourd’hui avec les dépositions attendues de Vincent Bègue et Didier Robert et les réquisitions du parquet qui permettront sans doute d’en savoir plus sur ce qu’a révélé l’enquête menée par les policiers parisiens.

Un incendie se déclare dans un immeuble SIDR à Saint-Denis

Ce mercredi peu avant 19 heures, un appartement situé au 1er étage de la résidence SIDR Camp Jacquot situé à l’angle de la rue Camp Jacquot et général de Gaulle à Saint-Denis a pris feu. Les sapeurs pompiers ont déployé la grande échelle pour accéder à l’appartement en proie aux flammes. Fort heureusement, il n’y a pas de blessés à déplorer. Par mesure de précaution, l’ensemble de l’immeuble a été évacué.