
Le projet du gouvernement de supprimer l'enseignement de l'Histoire-Géo en Terminale S fait réagir, localement, dans les collèges et les lycées. L'Histoire-Géo est une "matière indispensable à l'ouverture et à l'esprit critique des élèves" explique Jérôme Motet, du Syndicat National des Lycées et Collèges (SNALC). "Elle ne doit pas être réservée aux littéraires ou aux séries économiques et sociales mais ouverte à tous" poursuit-il, et ce afin d'avoir une solide culture générale.
Au même titre que la philosophie et les langues vivantes, l'histoire et la géographie doivent faire partie intégrante de l'enseignement de base de tout bachelier insiste le SNALC.
Au delà de cette question de culture générale, Jérôme Motet s'interroge sur la maturité des élèves de Première qui, à 17 ans, devront se confronter au programme de Terminale et risquent de faire preuve d'un désintérêt pour des évènements explicatifs du monde actuel. Les sujets abordés vont des guerres mondiales à la puissance américaine en passant par la guerre froide. "Il faut diversifier les programmes pour toutes les filières" insiste le syndicaliste qui voit en ce projet une "dévalorisation de la filière scientifique". Elle bénéficie actuellement d'une réputation de "soi disant voie de réussite : un réel écueil", regrette l'enseignant exerçant en collège.
Le SNALC craint qu'à travers cette "évacuation de certains champs", les passerelles soient coupées justifiant qu'un "enseignement important de matières scientifiques pourrait mettre en difficulté les élèves s'étant trompés de voie". Le SNALC souhaite que le système éducatif français continue à offrir le plus de savoir possible au plus grand nombre.
Au même titre que la philosophie et les langues vivantes, l'histoire et la géographie doivent faire partie intégrante de l'enseignement de base de tout bachelier insiste le SNALC.
Au delà de cette question de culture générale, Jérôme Motet s'interroge sur la maturité des élèves de Première qui, à 17 ans, devront se confronter au programme de Terminale et risquent de faire preuve d'un désintérêt pour des évènements explicatifs du monde actuel. Les sujets abordés vont des guerres mondiales à la puissance américaine en passant par la guerre froide. "Il faut diversifier les programmes pour toutes les filières" insiste le syndicaliste qui voit en ce projet une "dévalorisation de la filière scientifique". Elle bénéficie actuellement d'une réputation de "soi disant voie de réussite : un réel écueil", regrette l'enseignant exerçant en collège.
Le SNALC craint qu'à travers cette "évacuation de certains champs", les passerelles soient coupées justifiant qu'un "enseignement important de matières scientifiques pourrait mettre en difficulté les élèves s'étant trompés de voie". Le SNALC souhaite que le système éducatif français continue à offrir le plus de savoir possible au plus grand nombre.