Monsieur le président de la CCIR, on me dit que vous êtes plutôt un bon président. J’en suis bien persuadé. N’étant ni commerçant ni industriel, je me fie à la parole de ceux pour qui vous travaillez. Selon ceux que je rencontre, vous êtes bien considéré. Aussi n’est-ce pas sur ce plan que je m’adresse à vous mais sur celui de votre communication personnelle.
Monsieur Patel, vos discours sont affligeants ; vous écouter est une punition. Vous maltraitez le vocabulaire le plus élémentaire ; vous prenez d’intolérables libertés avec la simple grammaire ; vous vous asseyez royalement sur la syntaxe de base. De la sorte, vos propos en deviennent abscons (attention, ce n’est pas un mot insultant…)
Il n’est pas honteux de ne pas savoir, de ne pas avoir eu la chance d’être suffisamment scolarisé. Rappelez-vous le vieux dicton : « Errare humanum est… » et sa suite. Votre persévérance dans l’erreur est mortelle.
Je citerai mes deux exemples favoris, Christian Anicet et TAK. Lorsqu’ils débutèrent leur carrière, journalistique pour le premier, politique pour le second, le comique de leurs expressions les entraînait souvent au bord du ridicule. Mais on le leur a dit et ils en ont, en gens intelligents, tenu le plus grand compte. Ils ont appris et très vite, devinrent irréprochables.
Vous ne voudriez pas en faire autant ? Par pitié…
Jules Bénard
