
Chacun, dans son travail, connaît des hauts et des bas, des moments de pressions particulières. Mais pour certains, cette pression est tellement forte qu'ils envisagent le pire pour que cesse une situation devenue trop dure à gérer.
En un an et demi, 23 salariés se sont suicidés ou on tenté de le faire à France Télécom. Le dernier suicide date de deux jours, une collaboratrice 32 ans s'est défenestrée du cinquième étage d'un immeuble de son entreprise dans les XVIIe arrondissements de Paris.
L'Elysée a affirmé que les suicides sont avant tout liés à des situations personnelles. Claude Guéant, secrétaire général de l'Elysée, a cependant ajouté que France Télécom n'était pas débarrassée de toute responsabilité.
A La Réunion, un homme a tenté de mettre fin à ses jours il y a quelques semaines, à deux reprises. Un geste désespéré pour ce personnel TOS qui déplore que l'administration ne se penche pas sur son dossier.
Plus de suicides pendant les crises économiques
Il y a quelques jours, une autre histoire poignante a été évoquée dans le journal régional du Sud-Ouest. Une manifestation des pompiers s'est déroulée dans les rues de Pau pour dénoncer les conditions de travail difficiles. Les sapeurs-pompiers ont alors rendu hommage à leur collègue, Bernard Cazenave, qui s'est suicidé par arme à feu le 30 juin dernier. Sa femme, une Réunionnaise, n'a pas souhaité défiler mais s'est exprimée pour expliquer sa conviction du lien qu'il y a entre le geste fatal de son mari et l'ambiance au SDIS.
Bernard Cazenave s'est suicidé sur son lieu de travail, devant la porte de son chef de service. Un fait apparemment insuffisant pour tirer la moindre conclusion, l'affaire a été classée sans suite concluant une absence de lien entre le suicide et les conditions de travail... mais sa femme et ses collègues sont persuadés du contraire.
"Je me retrouve seule avec mes deux enfants de 23 et 19 ans. Il ne faut plus jamais que cela arrive. Il ne faut pas fermer les yeux. Il y a un lien entre le suicide de Bernard et le climat qui régnait au travail. C'est ce que la hiérarchie ne veut pas entendre. Il me parlait un peu de ce qui n'allait pas mais de là à penser qu'il allait passer à l'acte. Nous étions très proches", peut-on lire dans le journal du Sud-Ouest.
Les professionnels de santé rappellent souvent que lors des périodes de crise économique, de difficultés sociales, les suicides augmentent, en particulier chez les personnes fragiles. C'est pourquoi ils sont un indicateur d'un malaise social. Il est difficile de prévenir le suicide en entreprise surtout dans les grosses structures, d'autant qu'en France, c'est un domaine peu étudié. Il s'agit donc aussi aux pouvoirs publics et au ministère de la Santé de se pencher réellement sur ce lourd dossier.
En un an et demi, 23 salariés se sont suicidés ou on tenté de le faire à France Télécom. Le dernier suicide date de deux jours, une collaboratrice 32 ans s'est défenestrée du cinquième étage d'un immeuble de son entreprise dans les XVIIe arrondissements de Paris.
L'Elysée a affirmé que les suicides sont avant tout liés à des situations personnelles. Claude Guéant, secrétaire général de l'Elysée, a cependant ajouté que France Télécom n'était pas débarrassée de toute responsabilité.
A La Réunion, un homme a tenté de mettre fin à ses jours il y a quelques semaines, à deux reprises. Un geste désespéré pour ce personnel TOS qui déplore que l'administration ne se penche pas sur son dossier.
Plus de suicides pendant les crises économiques
Il y a quelques jours, une autre histoire poignante a été évoquée dans le journal régional du Sud-Ouest. Une manifestation des pompiers s'est déroulée dans les rues de Pau pour dénoncer les conditions de travail difficiles. Les sapeurs-pompiers ont alors rendu hommage à leur collègue, Bernard Cazenave, qui s'est suicidé par arme à feu le 30 juin dernier. Sa femme, une Réunionnaise, n'a pas souhaité défiler mais s'est exprimée pour expliquer sa conviction du lien qu'il y a entre le geste fatal de son mari et l'ambiance au SDIS.
Bernard Cazenave s'est suicidé sur son lieu de travail, devant la porte de son chef de service. Un fait apparemment insuffisant pour tirer la moindre conclusion, l'affaire a été classée sans suite concluant une absence de lien entre le suicide et les conditions de travail... mais sa femme et ses collègues sont persuadés du contraire.
"Je me retrouve seule avec mes deux enfants de 23 et 19 ans. Il ne faut plus jamais que cela arrive. Il ne faut pas fermer les yeux. Il y a un lien entre le suicide de Bernard et le climat qui régnait au travail. C'est ce que la hiérarchie ne veut pas entendre. Il me parlait un peu de ce qui n'allait pas mais de là à penser qu'il allait passer à l'acte. Nous étions très proches", peut-on lire dans le journal du Sud-Ouest.
Les professionnels de santé rappellent souvent que lors des périodes de crise économique, de difficultés sociales, les suicides augmentent, en particulier chez les personnes fragiles. C'est pourquoi ils sont un indicateur d'un malaise social. Il est difficile de prévenir le suicide en entreprise surtout dans les grosses structures, d'autant qu'en France, c'est un domaine peu étudié. Il s'agit donc aussi aux pouvoirs publics et au ministère de la Santé de se pencher réellement sur ce lourd dossier.