Les représentants des différentes filières animales réunionnaises étaient réunis hier sur une exploitation à Ste-Suzanne pour tirer la sonnette d’alarme. Afin d’assurer la production locale de bovins, porcs, volailles, lapins et lait, il manque 2 millions d’euros de subventions pour cette année 2019. Des subventions provenant d'une enveloppe de l’État du Comité Interministériel de l'Outre-Mer (CIOM) de 40 millions à se partager pour toutes les filières des DOM couplées au programme POSEI (européen et national). La Réunion bénéficiait d’un reliquat des crédits non consommés par les autres DOM. Or cette enveloppe est insuffisante depuis 2018, dénonce l’interprofession.
Malgré les actions et alertes, l’État semble rester sourd à l’ inquiétude et la colère des producteurs-éleveurs. "Pourtant, les filières ne peuvent se passer de ce soutien de l’État à la fois eu égard au contexte spécifique qui est le nôtre et au vu de leurs efforts pour répondre aux ambitions gouvernementales, notamment en matière d’accessibilité des produits répondant aux attentes des consommateurs, en termes d’installation de jeunes, mais aussi de 'verdissement' de l’agriculture", précisent-ils.
"Les efforts de développement et de structuration réalisés depuis 40 ans pourraient être réduits à néant dès 2020", avec pour risque l'augmentation des prix, moins d’installations de nouveaux éleveurs et l'arrêt de productions.
Les producteurs-éleveurs promettent "des actions fortes à La Réunion comme à Paris pour défendre nos filières, notre économie, notre territoire et l’ensemble de la population réunionnaise".
Malgré les actions et alertes, l’État semble rester sourd à l’ inquiétude et la colère des producteurs-éleveurs. "Pourtant, les filières ne peuvent se passer de ce soutien de l’État à la fois eu égard au contexte spécifique qui est le nôtre et au vu de leurs efforts pour répondre aux ambitions gouvernementales, notamment en matière d’accessibilité des produits répondant aux attentes des consommateurs, en termes d’installation de jeunes, mais aussi de 'verdissement' de l’agriculture", précisent-ils.
"Les efforts de développement et de structuration réalisés depuis 40 ans pourraient être réduits à néant dès 2020", avec pour risque l'augmentation des prix, moins d’installations de nouveaux éleveurs et l'arrêt de productions.
Les producteurs-éleveurs promettent "des actions fortes à La Réunion comme à Paris pour défendre nos filières, notre économie, notre territoire et l’ensemble de la population réunionnaise".