Ce lundi, une vingtaine de structures, toutes membres du collectif des syndicats et associations professionnelles de la Réunion, ont obtenu une rencontre avec des représentants du service des affaires économiques de la Région Réunion.
A l’origine de cet échange, le tollé survenu vendredi après l’information parue dans les journaux d’une subvention octroyée par la collectivité à la FNTR, fédération pilotée par Jean-Bernard Caroupaye. Le collectif, emmené par le terrassier, Michel Allamèle, demande une équité de traitement. « Certains y voient même une affaire politique, il fallait éclaircir tout cela. Ils ne comprenaient pas pourquoi Jean-Bernard Caroupaye, proche du PCR, pouvait bénéficier d’une subvention de la collectivité régionale. Cela va à l’encontre des idées de notre collectif qui veut travailler dans l’intérêt de tous les professionnels », confie Michel Allamèle.
Les représentants de la Région ont réussi à calmer le jeu. Ou plutôt, pourrait-on dire, n’ont fait que leur travail, celui de proposer aux différents syndicats et associations de présenter eux aussi un projet susceptible d’être subventionné. « La demande de la FNTR était une demande d’une association, représentante d’une filière structurante. Après instruction du dossier, une somme a été octroyée pour financer, en partie, les actions de cette association. Ce n’est ni une aide à Caroupaye, ni une aide à 100% des besoins« , recadre Jean-Pierre Legras, directeur des affaires économiques à la pyramide inversée.
La vingtaine de représentants de structures, dans des secteurs très variés, a ainsi pu être conseillée. « Nous sommes prêts à étudier tous les dossiers dans leur individualité. C’est un traitement d’ailleurs similaire à tous les autres projets de syndicats et d’associations que nous recevons », poursuit Jean-Pierre Legras.
Il s’agit donc pour la collectivité régionale de financer partiellement des actions qui participent à la structuration ou la restructuration de filières pour la pérennisation et la création d’emplois. Après dépôt des dossiers, les structures obtiendront une réponse de la Région environ deux mois plus tard, selon la taille et la complexité du dossier.