
Choux de palmistes saisis au cours d'une affaire de braconnage en juin 2020 © Parc national de La Réunion
Comme chaque année, le palmiste aura une place de choix sur les tables réunionnaises. Si on prévoit une « salade palmiste » ou un « cari camarons palmiste », n’oublions pas de l’acheter aux cultivateurs pour ne pas favoriser les filières de braconnage. C'est le conseil que donne le Parc national de La Réunion.
Le palmiste rouge est une espèce unique au monde. Il y a moins de 100 ans, elle était très présente, partout dans l’île. Si elle disparaît de La Réunion, elle disparaît de la planète. Il est indispensable que les Réunionnais s’orientent vers la filière légale. Des agriculteurs produisent la même variété de palmiste, sur des terrains privés, en respectant la législation.
Des braconniers condamnés à de la prison ferme
Souvenez-vous, en juin dernier l’établissement public du Parc national communiquait sur l’interpellation de 3 braconniers présumés.
Le jour de leur interpellation, les 3 hommes détenaient 49 choux de palmistes. Ils exerçaient cette pratique depuis de nombreuses années et de manière très régulière.
À ce titre, le 12 novembre 2020, le tribunal correctionnel de Saint-Denis a prononcé des peines d’emprisonnement à l’encontre des 3 braconniers. Elles vont de 1 an à 9 mois de prison ferme auxquelles il faut ajouter des périodes de sursis.
Ces braconniers devront indemniser la partie civile, c'est-à-dire le Parc national de La Réunion et l’ONF, dans le cadre de la restauration du milieu touché et ne pourront plus se rendre dans la forêt de Takamaka pendant 3 ans. Leur chauffeur a été condamné à 6 mois d’emprisonnement avec sursis et a vu son véhicule personnel confisqué.
La coupe des palmistes entraîne la privation d'habitat et de nourriture pour de nombreux insectes
Le palmiste rouge des hauts (Acanthophoenix crinita), espèce endémique de La Réunion, est classé vulnérable sur la liste rouge de l’UICN ( Union Internationale pour la Conservation de la Nature).
Très répandu à la fin du XIXe siècle dans les forêts des Hauts de La Réunion, le palmiste rouge est devenu rare à l'état sauvage. Même s’il est cultivé, il continue à être braconné dans les forêts des Hauts. Les braconniers coupent les palmistes jeunes, qui n'ont pas encore produit de graines, mettant en péril le renouvellement naturel de l’espèce. Un palmiste coupé est en incapacité de repousser. Le braconnage a également un impact sur la valeur paysagère des Hauts de l’île. Les palmistes dépassant le reste de la canopée constituent un élément capital des paysages originels de l’île, dont une partie est classée au Patrimoine mondial de l’UNESCO.
De plus, la coupe des palmistes entraîne la privation d'habitat et de nourriture pour un certain nombre d'insectes, d'oiseaux et pour le Gecko vert de Bourbon ou Lézard vert des Hauts (Phelsuma borbonica), espèce endémique de La Réunion, classé « en danger » sur la liste rouge de l’UICN, rappelle le Parc national.
Le palmiste rouge est une espèce unique au monde. Il y a moins de 100 ans, elle était très présente, partout dans l’île. Si elle disparaît de La Réunion, elle disparaît de la planète. Il est indispensable que les Réunionnais s’orientent vers la filière légale. Des agriculteurs produisent la même variété de palmiste, sur des terrains privés, en respectant la législation.
Des braconniers condamnés à de la prison ferme
Souvenez-vous, en juin dernier l’établissement public du Parc national communiquait sur l’interpellation de 3 braconniers présumés.
Le jour de leur interpellation, les 3 hommes détenaient 49 choux de palmistes. Ils exerçaient cette pratique depuis de nombreuses années et de manière très régulière.
À ce titre, le 12 novembre 2020, le tribunal correctionnel de Saint-Denis a prononcé des peines d’emprisonnement à l’encontre des 3 braconniers. Elles vont de 1 an à 9 mois de prison ferme auxquelles il faut ajouter des périodes de sursis.
Ces braconniers devront indemniser la partie civile, c'est-à-dire le Parc national de La Réunion et l’ONF, dans le cadre de la restauration du milieu touché et ne pourront plus se rendre dans la forêt de Takamaka pendant 3 ans. Leur chauffeur a été condamné à 6 mois d’emprisonnement avec sursis et a vu son véhicule personnel confisqué.
La coupe des palmistes entraîne la privation d'habitat et de nourriture pour de nombreux insectes
Le palmiste rouge des hauts (Acanthophoenix crinita), espèce endémique de La Réunion, est classé vulnérable sur la liste rouge de l’UICN ( Union Internationale pour la Conservation de la Nature).
Très répandu à la fin du XIXe siècle dans les forêts des Hauts de La Réunion, le palmiste rouge est devenu rare à l'état sauvage. Même s’il est cultivé, il continue à être braconné dans les forêts des Hauts. Les braconniers coupent les palmistes jeunes, qui n'ont pas encore produit de graines, mettant en péril le renouvellement naturel de l’espèce. Un palmiste coupé est en incapacité de repousser. Le braconnage a également un impact sur la valeur paysagère des Hauts de l’île. Les palmistes dépassant le reste de la canopée constituent un élément capital des paysages originels de l’île, dont une partie est classée au Patrimoine mondial de l’UNESCO.
De plus, la coupe des palmistes entraîne la privation d'habitat et de nourriture pour un certain nombre d'insectes, d'oiseaux et pour le Gecko vert de Bourbon ou Lézard vert des Hauts (Phelsuma borbonica), espèce endémique de La Réunion, classé « en danger » sur la liste rouge de l’UICN, rappelle le Parc national.