L’ enquête publique sur l’extension du site d’enfouissement des déchets de Saint-Pierre a pris fin la semaine dernière. Celle-ci portait sur la prolongation de l’autorisation d’exploitation du site de stockage de déchets non-dangereux (ISDND). Une enquête qui d’après Ileva, le syndicat mixte de traitement des déchets des microrégions sud et ouest, n’aurait pas suscité l’intérêt des riverains.
Le syndicat prévoit ainsi une prolongation jusqu’à mi 2018 de l’autorisation valable jusqu’au 31 décembre 2015. L’objectif étant d’augmenter le stockage de 55% soit 1,15 million de tonnes de déchets.
La localisation du nouveau casier reste encore à définir. » Nous sommes en pourparler avec les services de l’Etat sur la faisabilité foncière et financière« , assure Mireille Maillot, directrice générale des services.
D’ici là, Danielle Lionnet, vice-présidente du syndicat, espère commencer la mise en oeuvre de l’outil multifilière axé sur le développement des recycleries, du pré-traitement, de centre de tri et de campagne de communication et de prévention « pour inciter la population à faire les bons choix« .
En ce qui concerne la construction d’un incinérateur, cette dernière la considère comme une piste à envisager. « L’utilisation de ces différentes techniques étant à mettre en relation avec nos capacités, notamment de réparation en cas de panne« , précise Cécile Antan, directrice « Projets stratégies ».
Une nouvelle gestion des déchets qui d’après Danielle Lionnet n’impactera pas les contribuables. La production d’électricité pourrait par exemple être revendue à EDF.