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Ste-Suzanne : « Nous ne paierons pas les 5.000 euros du directeur de cabinet de la mairie ! »

"Véritable plan de carrière de chaque agent, plan de titularisation, revalorisation des salaires ou encore passage du chèque déjeuner de 5 à 7 euros", les revendications pleuvent de la part des employés communaux mécontents de Sainte-Suzanne. Après une journée entière de paralysie hier, ayant même amené l'annulation du conseil municipal qui devait se tenir à 18h, ils promettent de remettre ça lundi prochain.

Ecrit par Ludovic Grondin – le jeudi 14 avril 2011 à 07H12

Si les revendications salariales et autres progressions de carrières figurent en bonne place dans les motifs de débrayage des employés communaux de Sainte-Suzanne, un grief particulier semble être dirigé à l’encontre de l’équipe municipale en place.

Le recrutement d’un directeur de cabinet, transfuge de Saint-Louis, n’est en effet pas accepté par les manifestants. Un poste à 5.000 euros/mois qui ne plaît pas à tous les acteurs rencontrés sur place.

« Aucune manipulation »

Sans détour, ils mettent en exergue la « préférence communale » pour gérer les affaires de la commune, même s’il s’agit d’un poste à part, c’est-à-dire celui de conseiller auprès de Yolande Pausé, la maire de Sainte-Suzanne. « C’est bien la mairie de Sainte-Suzanne et donc nous les contribuables que va paye a li ces 5.000 euros » dit avec véhémence Daniel Sautron, porte-parole des employés communaux et par ailleurs agent administratif lui-même.

« La réorganisation des services concerne essentiellement les services techniques » selon lui. Hier, ils étaient, au plus fort du mouvement, 400 employés (sur les 800 environ que compte la commune) à avoir pris place devant la place de l’hôtel de ville.

Répondant à nos interrogations quant à une éventuelle manipulation politique de ce mouvement pour le moins inhabituel dans une mairie tenue par le PCR, Daniel Sautron n’esquive pas la question : « Il n’y a aucune manipulation. C’est d’abord un mécontentement de nous les employés« . A 19h passé, la poignée de derniers courageux promettait de remettre le couvert lundi prochain.

 

 

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