Le budget primitif 2020 a été approuvé à la majorité et s'élève à 43 422 431 euros.
Ce budget prévoit notamment le maintien des taux d’imposition à leur niveau de 2019, soit 34,90% pour la taxe foncière sur les propriétés bâties et de 38,05% concernant la taxe sur les propriétés non-bâties. Pour cet exercice budgétaire, la nouveauté réside dans la suppression de la taxe d’habitation pour les ménages. L'État viendra compenser à hauteur de 4 870 855 €, une somme correspondant au produit de la base prévisionnelle multiplié par le taux appliqué en 2019.
En section de fonctionnement (recettes), le budget s’équilibre à 32 166 056 € et le produit attendu devrait être légèrement plus conséquent que l’année dernière et s’établit à 10 318 941€ explique la majorité municipale. Les produits sur la taxe sur les carburants ainsi que l’octroi de mer ont été revus à la baisse par rapport aux produits encaissés en 2019 compte tenu de la crise sanitaire. L’octroi de mer, (part garantie aux communes) a déjà été notifié et s’élève pour Sainte-Suzanne à 9 658 555,98 €. Cette recette a été minorée à hauteur de 5%. Les reversements de l’intercommunalité (DSC Attribution de Compensation les participations sur les dépenses du SEVI, du Bocage, et de la police municipale) diminuent de 156 193 € compte tenu de la reprise de la gestion du SEVI par la CINOR en septembre 2020. Côté dépenses, celles ci s'élèvent à à 31 051 056,00 €. Les charges à caractère général qui regroupent les consommations de fluides, les fournitures ou travaux de petit entretien les contrats d’entretien ou de location de biens meubles ou immeubles sont estimées à près de 4,5 millions d’euros. On constate également une hausse des charges de gestion, qui comprennent notamment les subventions aux associations et aux organismes, les indemnités des élus ou encore le contingent SDIS. Les créances admises en non- valeur, connaissent aussi une augmentation qui est due essentiellement à la subvention allouée au CCAS pour les dépenses liées à la crise COVID 19, poursuit la majorité.
Recettes: -1,3 million d'euros attendus en fin d'année en raison de la crise sanitaire
Concernant le budget d’investissement de la commune, celui ci est de l'ordre de 9 401 375 € (partie recettes) et de 10 516 375 € (dépenses). Sur ce point, les investissements, dont les principales opérations ont été inscrites au budget 2020, iront notamment vers la rénovation de la piscine du Bocage, à la réhabilitation de la salle culturelle de Bras Pistolet, vers des études et la réfection de diverses voiries ou de l'éclairage public routier, à la réhabilitation des équipements sportifs et des passerelles Camaron et Bellevue ou encore la création de trois espaces sportifs en plein air. La majorité de Maurice Gironcel a également constitué un agenda de mise en accessibilité programmé (ADAP) sur les écoles primaires José Barau et Sarda Garriga, au centre Moringue sans oublier l'école maternelle HEVA.
À la fin de ce conseil municipal vite expédié, Maurice Gironcel est revenu sur le vote du budget primitif 2020, qu'il qualifie de budget de "transition". Maurice Gironcel ne le cache pas, il s'attend à une année 2020 "difficile" concernant les recettes de la commune, risquant "de mettre à mal certains budgets communaux". Après une crise du covid qui a lourdement impacté les activités et les finances de nombreuses communes dont la sienne (Sainte-Suzanne devrait enregistrer une perte de recettes de 1,3 million d'euros, un montant qui se chiffre à près de 85 millions d'euros en comptabilisant toutes les communes de La Réunion), le maire compte sur la venue annoncée en août du nouveau ministre des Outre-Mer, Sébastien Lecornu, pour lui demander une compensation au nom de l'Association des maires de La Réunion. "On oublie de le dire souvent mais les collectivités participent également au développement économique et à sa relance. La commande publique représente près de 85% des investissements dans le domaine des voiries et réseaux divers. C'est important que les collectivités communales puissent avoir des moyens de financement pour leurs investissements", clame Maurice Gironcel.
Sur ces votes quasiment exclusivement budgétaires, les conseillers d’opposition, menés par Alexandre Laï Kane Cheong, se sont abstenus. Ce dernier a pris la parole pour expliquer leur position. "Nous sommes dans la droite lignée de ce qui s'est passé à la Cinor c'est-à-dire une obligation faite par le législateur d'adopter le budget primitif avant le 31 juillet. Adopter ne signifie pas provisionner de façon aveugle des projets qui pourraient amputer notre capacité d'investissement", s'explique le chef de file de l'opposition. Le leader de Croire et Oser déplore également "un manque d'explications" de la part de la majorité municipale, notamment sur la question des charges de personnel:
Ce budget prévoit notamment le maintien des taux d’imposition à leur niveau de 2019, soit 34,90% pour la taxe foncière sur les propriétés bâties et de 38,05% concernant la taxe sur les propriétés non-bâties. Pour cet exercice budgétaire, la nouveauté réside dans la suppression de la taxe d’habitation pour les ménages. L'État viendra compenser à hauteur de 4 870 855 €, une somme correspondant au produit de la base prévisionnelle multiplié par le taux appliqué en 2019.
En section de fonctionnement (recettes), le budget s’équilibre à 32 166 056 € et le produit attendu devrait être légèrement plus conséquent que l’année dernière et s’établit à 10 318 941€ explique la majorité municipale. Les produits sur la taxe sur les carburants ainsi que l’octroi de mer ont été revus à la baisse par rapport aux produits encaissés en 2019 compte tenu de la crise sanitaire. L’octroi de mer, (part garantie aux communes) a déjà été notifié et s’élève pour Sainte-Suzanne à 9 658 555,98 €. Cette recette a été minorée à hauteur de 5%. Les reversements de l’intercommunalité (DSC Attribution de Compensation les participations sur les dépenses du SEVI, du Bocage, et de la police municipale) diminuent de 156 193 € compte tenu de la reprise de la gestion du SEVI par la CINOR en septembre 2020. Côté dépenses, celles ci s'élèvent à à 31 051 056,00 €. Les charges à caractère général qui regroupent les consommations de fluides, les fournitures ou travaux de petit entretien les contrats d’entretien ou de location de biens meubles ou immeubles sont estimées à près de 4,5 millions d’euros. On constate également une hausse des charges de gestion, qui comprennent notamment les subventions aux associations et aux organismes, les indemnités des élus ou encore le contingent SDIS. Les créances admises en non- valeur, connaissent aussi une augmentation qui est due essentiellement à la subvention allouée au CCAS pour les dépenses liées à la crise COVID 19, poursuit la majorité.
Recettes: -1,3 million d'euros attendus en fin d'année en raison de la crise sanitaire
Concernant le budget d’investissement de la commune, celui ci est de l'ordre de 9 401 375 € (partie recettes) et de 10 516 375 € (dépenses). Sur ce point, les investissements, dont les principales opérations ont été inscrites au budget 2020, iront notamment vers la rénovation de la piscine du Bocage, à la réhabilitation de la salle culturelle de Bras Pistolet, vers des études et la réfection de diverses voiries ou de l'éclairage public routier, à la réhabilitation des équipements sportifs et des passerelles Camaron et Bellevue ou encore la création de trois espaces sportifs en plein air. La majorité de Maurice Gironcel a également constitué un agenda de mise en accessibilité programmé (ADAP) sur les écoles primaires José Barau et Sarda Garriga, au centre Moringue sans oublier l'école maternelle HEVA.
À la fin de ce conseil municipal vite expédié, Maurice Gironcel est revenu sur le vote du budget primitif 2020, qu'il qualifie de budget de "transition". Maurice Gironcel ne le cache pas, il s'attend à une année 2020 "difficile" concernant les recettes de la commune, risquant "de mettre à mal certains budgets communaux". Après une crise du covid qui a lourdement impacté les activités et les finances de nombreuses communes dont la sienne (Sainte-Suzanne devrait enregistrer une perte de recettes de 1,3 million d'euros, un montant qui se chiffre à près de 85 millions d'euros en comptabilisant toutes les communes de La Réunion), le maire compte sur la venue annoncée en août du nouveau ministre des Outre-Mer, Sébastien Lecornu, pour lui demander une compensation au nom de l'Association des maires de La Réunion. "On oublie de le dire souvent mais les collectivités participent également au développement économique et à sa relance. La commande publique représente près de 85% des investissements dans le domaine des voiries et réseaux divers. C'est important que les collectivités communales puissent avoir des moyens de financement pour leurs investissements", clame Maurice Gironcel.
Sur ces votes quasiment exclusivement budgétaires, les conseillers d’opposition, menés par Alexandre Laï Kane Cheong, se sont abstenus. Ce dernier a pris la parole pour expliquer leur position. "Nous sommes dans la droite lignée de ce qui s'est passé à la Cinor c'est-à-dire une obligation faite par le législateur d'adopter le budget primitif avant le 31 juillet. Adopter ne signifie pas provisionner de façon aveugle des projets qui pourraient amputer notre capacité d'investissement", s'explique le chef de file de l'opposition. Le leader de Croire et Oser déplore également "un manque d'explications" de la part de la majorité municipale, notamment sur la question des charges de personnel: