Réorganisation de service ou sanction déguisée ? Depuis les élections municipales partielles, certains employés communaux de la mairie de Sainte-Suzanne sont mutés sur des postes qui n'ont aucun rapport avec leurs compétences. Une vague de licenciements qui a pour effet de faire sombrer certains employés dans la dépression.
"Aurait-elle choisi le mauvais camp pendant les élections ?"
C'est le cas par exemple de Marie-Eve Payet, surveillante à l'école de la Marine depuis plus de six ans. Le 16 mars dernier, elle est mutée vers de nouvelles fonctions à la cuisine de l'école des Bambou. Puis le 6 avril, elle est affectée à l'école Antoine Bertin à la restauration scolaire. "Aurait-elle choisi le mauvais camp pendant les élections ?", demande Aline Murin-Hoarau, collaboratrice de l'ex-maire par intérim, Yolande Pausé.
Aujourd'hui, Marie-Eve, qui d'habitude est une personne solide "et très aimée des enfants", indiquent deux parents, "n'a pas eu la force de se déplacer jusqu'au Bocage pour témoigner de sa souffrance", assure Aline Murin-Hoarau. "On demande un geste humain", indique la citoyenne de Sainte-Suzanne, "les enfants la cherchent", insistent les parents présents.
Près d'une dizaine d'employés qui ont été mutés sur des postes sans rapport avec leurs compétences se dirigent vers le tribunal administratif aujourd'hui car "leur affectation aurait été faite sans respecter la procédure", indique un employé communal qui préfère rester dans l'ombre de peur des représailles.
"Aurait-elle choisi le mauvais camp pendant les élections ?"
C'est le cas par exemple de Marie-Eve Payet, surveillante à l'école de la Marine depuis plus de six ans. Le 16 mars dernier, elle est mutée vers de nouvelles fonctions à la cuisine de l'école des Bambou. Puis le 6 avril, elle est affectée à l'école Antoine Bertin à la restauration scolaire. "Aurait-elle choisi le mauvais camp pendant les élections ?", demande Aline Murin-Hoarau, collaboratrice de l'ex-maire par intérim, Yolande Pausé.
Aujourd'hui, Marie-Eve, qui d'habitude est une personne solide "et très aimée des enfants", indiquent deux parents, "n'a pas eu la force de se déplacer jusqu'au Bocage pour témoigner de sa souffrance", assure Aline Murin-Hoarau. "On demande un geste humain", indique la citoyenne de Sainte-Suzanne, "les enfants la cherchent", insistent les parents présents.
Près d'une dizaine d'employés qui ont été mutés sur des postes sans rapport avec leurs compétences se dirigent vers le tribunal administratif aujourd'hui car "leur affectation aurait été faite sans respecter la procédure", indique un employé communal qui préfère rester dans l'ombre de peur des représailles.