Alors que la date de la nouvelle élection municipale à Sainte-Rose n’est toujours pas arrêtée, des tags signés par ce qui semble être des militants de l’ex-maire Michel Vergoz ont été découverts hier matin sur les murs de l’école de la Rivière de l’Est.
« Ici c Vergoz, mi revien pou fini ek zot » peut-on lire sur un premier pan de l’établissement scolaire et « Ke zot i ve, ke zot y ve pas, nou lé en lair » sur un autre.
Ces actes de vandalisme sur fond de politique surviennent dans un climat plus que tendu dans la commune de Sainte-Rose. Il y a deux semaines, le sénateur socialiste avait été pris à parti dans le même secteur par des employés communaux – et partisans du maire sortant Bruno Mamindy-Pajany – alors qu’il effectuait du porte-à-porte, indique la presse écrite. Michel Vergoz avait dû faire appel aux gendarmes.
Ces tags pro-Vergoz, semblent faire écho à des inscriptions pro-Pajany retrouvées quelques jours plus tôt, selon le Quotidien. Deux plaintes ont été déposées par le président de la délégation spéciale Francis Nival.
Outre ces témoignages de la tension qui règne à Sainte-Rose, les deux candidats au siège de premier magistrat seront entendus au tribunal correctionnel en début de semaine prochaine dans deux affaires distinctes.
Lundi, Bruno Mamindy-Pajany devra justifier ses propos tenus lors du conseil municipal du 14 novembre, où il avait comparé Michel Vergoz au « virus Ebola« . Mardi, c’est Michel Vergoz qui sera présenté à la barre suite à la plainte de son opposant au sujet des propos « diffamatoires » sur les « méthodes de voyous » de Bruno Mamindy-Pajany.