En mai 2019, un jeune homme de 18 ans était arrêté après avoir failli commettre le pire. Il avait en effet prévu de violer puis d'assassiner une de ses camarades de classe.
Tous deux étudiaient au lycée Le Verger à Ste-Marie en terminale S et s'apprêtaient à passer le bac. C'est justement pour réviser ensemble les épreuves que Soubaya avait attiré sa proie dans un piège. Il lui avait promis "une surprise" et lui avait donné rendez-vous dans un hangar dans le secteur de Bois Madame.
Là, tout avait été prévu: barre de fer pour frapper, menottes pour attacher, du scotch pour étouffer les cris ainsi qu'un couteau.
La victime présumée avait été frappée et presque étranglée. Mais, malgré ses 17 ans, elle n'avait pas perdu pied. Elle avait tenté de négocier avec son agresseur qui, brutalement, avait pris conscience de la gravité de ses actes.
Il s'était enfui avant de revenir pour nettoyer les blessures de la malheureuse jeune fille qui avait quitté les lieux entre temps.
Le jeune homme, brillant lycéen, fils de bonne famille sans histoire avait été interpellé.
Ses camarades en avaient été stupéfaits.
Malgré l'horreur, la victime ne perd pas pied
Mis en examen pour tentative d'assassinat et tentative de viol, le jeune homme avait expliqué au juge des libertés et de la détention, le président Karl ce jour-là éberlué, tous les détails de la mise à mort qu'il avait programmée. Les experts en charge de son examen psychologique et psychiatrique avaient soulevé sa dangerosité.
Depuis, Soubaya est en détention provisoire à la maison d'arrêt de Domenjod en attendant d'être jugé. L'ordonnance de mise en accusation a été rendue dernièrement par la juge d'instruction en charge du dossier.
Mais, son avocat, Me Jean-Pierre Gautier, a initié une action devant les magistrats de la chambre de l'instruction afin de faire modifier les poursuites à l'encontre de son client.
Des études en prison
Pour la robe noire, il n'y a pas eu tentative de viol et plutôt que de tentative d'assassinat, il souhaitait que les juges acceptent de requalifier les faits en "violences volontaires avec arme ayant entrainé une ITT de moins de 8 jours". Ce qui changerait en effet totalement les choses pour son client puisqu'ainsi, il aurait bénéficié d'un jugement devant le tribunal correctionnel et évité la peine maximale.
Selon nos informations, le parquet général a requis l'annulation des poursuites pour viol.
Les magistrats de la chambre de l'instruction ont suivi cet avis.
Cependant, le jeune Soubaya, qui a passé son baccalauréat et poursuit ses études derrière les barreaux de la maison d'arrêt dionysienne, devra tout de même s'asseoir prochainement dans le box des accusés de la cour d'assises pour répondre de tentative d'assassinat.
Son sort est désormais entre les mains d'un jury populaire.
Tous deux étudiaient au lycée Le Verger à Ste-Marie en terminale S et s'apprêtaient à passer le bac. C'est justement pour réviser ensemble les épreuves que Soubaya avait attiré sa proie dans un piège. Il lui avait promis "une surprise" et lui avait donné rendez-vous dans un hangar dans le secteur de Bois Madame.
Là, tout avait été prévu: barre de fer pour frapper, menottes pour attacher, du scotch pour étouffer les cris ainsi qu'un couteau.
La victime présumée avait été frappée et presque étranglée. Mais, malgré ses 17 ans, elle n'avait pas perdu pied. Elle avait tenté de négocier avec son agresseur qui, brutalement, avait pris conscience de la gravité de ses actes.
Il s'était enfui avant de revenir pour nettoyer les blessures de la malheureuse jeune fille qui avait quitté les lieux entre temps.
Le jeune homme, brillant lycéen, fils de bonne famille sans histoire avait été interpellé.
Ses camarades en avaient été stupéfaits.
Malgré l'horreur, la victime ne perd pas pied
Mis en examen pour tentative d'assassinat et tentative de viol, le jeune homme avait expliqué au juge des libertés et de la détention, le président Karl ce jour-là éberlué, tous les détails de la mise à mort qu'il avait programmée. Les experts en charge de son examen psychologique et psychiatrique avaient soulevé sa dangerosité.
Depuis, Soubaya est en détention provisoire à la maison d'arrêt de Domenjod en attendant d'être jugé. L'ordonnance de mise en accusation a été rendue dernièrement par la juge d'instruction en charge du dossier.
Mais, son avocat, Me Jean-Pierre Gautier, a initié une action devant les magistrats de la chambre de l'instruction afin de faire modifier les poursuites à l'encontre de son client.
Des études en prison
Pour la robe noire, il n'y a pas eu tentative de viol et plutôt que de tentative d'assassinat, il souhaitait que les juges acceptent de requalifier les faits en "violences volontaires avec arme ayant entrainé une ITT de moins de 8 jours". Ce qui changerait en effet totalement les choses pour son client puisqu'ainsi, il aurait bénéficié d'un jugement devant le tribunal correctionnel et évité la peine maximale.
Selon nos informations, le parquet général a requis l'annulation des poursuites pour viol.
Les magistrats de la chambre de l'instruction ont suivi cet avis.
Cependant, le jeune Soubaya, qui a passé son baccalauréat et poursuit ses études derrière les barreaux de la maison d'arrêt dionysienne, devra tout de même s'asseoir prochainement dans le box des accusés de la cour d'assises pour répondre de tentative d'assassinat.
Son sort est désormais entre les mains d'un jury populaire.