
Après 30 ans de vie commune, l’amour a laissé place à la violence au sein d’un couple de Saint-Louisiens. À 51 ans, Patrick, maître en arts martiaux, s’est laissé envahir par son alcoolisme chronique. Sa femme est alors devenue la cible de ses mouvements d’humeur.
En décembre 2019, après avoir bu plus que de raison, l’homme s’asperge de white spirit en menaçant de mettre fin à ses jours si sa moitié décide de le quitter. À l’époque, il écope d’un simple rappel à la loi.
Un an plus tard, le quinquagénaire émerge d’un coma éthylique. Il brandit un sabre en direction de sa femme et menace de lui faire "sauter la tête". Une scène qui se déroule en présence de leur cadette de 14 ans.
En février 2021, le couple se sépare. La mère de trois enfants pose alors ses valises chez son aînée. Une nouvelle fois, fortement alcoolisé, le père se rend au domicile de sa fille dans l’espoir de revoir celle qui partageait sa vie. En vain.
Dans une colère noire, le Saint-Pierrois menace alors de "couper la tête" de sa femme et celle de sa fille.
Interrogé sur ses propos ce mardi devant le tribunal correctionnel de Saint-Pierre, le prévenu assure se souvenir de rien. En guise d’explication, l’homme marmonne ses problèmes liés à alcool et le décès d’une tante et d’un oncle.
"Pourquoi s’en prendre à votre femme ? Elle n’a rien à voir avec tout ça. L’alcool n’est pas une excuse", tempête la présidente d’audience. Et de poursuivre : "On a l’impression que votre femme vous appartient". Patrick reste stoïque.
La procureure qualifie les faits "d’inquiétants". En conséquence, elle requiert à l’encontre du prévenu, inconnu de la justice jusque-là, une peine de 6 mois de prison avec sursis simple.
Le tribunal revoit finalement à la hausse la sanction en condamnant le mari menaçant à 8 mois de prison avec sursis probatoire pendant deux ans. En sus, il a l’obligation de travailler et de se soigner.
En décembre 2019, après avoir bu plus que de raison, l’homme s’asperge de white spirit en menaçant de mettre fin à ses jours si sa moitié décide de le quitter. À l’époque, il écope d’un simple rappel à la loi.
Un an plus tard, le quinquagénaire émerge d’un coma éthylique. Il brandit un sabre en direction de sa femme et menace de lui faire "sauter la tête". Une scène qui se déroule en présence de leur cadette de 14 ans.
En février 2021, le couple se sépare. La mère de trois enfants pose alors ses valises chez son aînée. Une nouvelle fois, fortement alcoolisé, le père se rend au domicile de sa fille dans l’espoir de revoir celle qui partageait sa vie. En vain.
Dans une colère noire, le Saint-Pierrois menace alors de "couper la tête" de sa femme et celle de sa fille.
Interrogé sur ses propos ce mardi devant le tribunal correctionnel de Saint-Pierre, le prévenu assure se souvenir de rien. En guise d’explication, l’homme marmonne ses problèmes liés à alcool et le décès d’une tante et d’un oncle.
"Pourquoi s’en prendre à votre femme ? Elle n’a rien à voir avec tout ça. L’alcool n’est pas une excuse", tempête la présidente d’audience. Et de poursuivre : "On a l’impression que votre femme vous appartient". Patrick reste stoïque.
La procureure qualifie les faits "d’inquiétants". En conséquence, elle requiert à l’encontre du prévenu, inconnu de la justice jusque-là, une peine de 6 mois de prison avec sursis simple.
Le tribunal revoit finalement à la hausse la sanction en condamnant le mari menaçant à 8 mois de prison avec sursis probatoire pendant deux ans. En sus, il a l’obligation de travailler et de se soigner.