
Photo d'archives
Des agriculteurs ont répondu à l'appel de la CGPER et se retrouvent en ce moment même devant l'antenne Sud de la Direction de l'agriculture (DAAF).
Le syndicat agricole avait promis de se faire entendre si toutefois les indemnisations concernant la sécheresse et le cyclone Dumile venaient encore à prendre du retard. Une menace réactivée après le passage de Bejisa.
Selon la CGPER, alors que La Réunion envisage avec beaucoup plus de concret les indemnisations liées à Bejisa depuis les arrêtés d'état de catastrophe naturelle, certains agriculteurs n'ont toujours pas touché leurs indemnités de la sécheresse 2012 et celles de Dumile en 2013.
Le 28 novembre dernier déjà, ils avaient battu le pavé du Barachois à la préfecture. Jean-Luc Marx, préfet de La Réunion, leur avait réitéré la diligence du gouvernement. "Comme le gouvernement s'y est engagé à l'égard des agriculteurs réunionnais, des efforts budgétaires importants ont été réalisés pour déléguer des sommes complémentaires", écrivait la préfecture dans un communiqué.
Une centaine d'agriculteurs toujours pas indemnisés
Au titre du cyclone Dumile, un complément de 585.000 euros devait être versé pour une centaine d'agriculteurs, le montant total de l'indemnisation de l'Etat représente ainsi plus de 4,1 millions d'euros et aura concerné 775 agriculteurs.
Pour la sécheresse 2012, son traitement administratif s'est fait en deux temps, en premier lieu pour la filière canne et ensuite pour les autres cultures (fourrages, fruits et légume, horticulture). Pour la canne c'est un peu plus de 580.000 euros qui auront été versés en compensation des pertes constatées sur plus de 190 exploitations, et pour les autres cultures, un montant de 1,6 million qui venait, en novembre 2013, d'être délégué pour plus de 440 agriculteurs sinistrés.
Selon la CGPER, environ 100 agriculteurs demeurent en attente d'indemnisation.
Le syndicat agricole avait promis de se faire entendre si toutefois les indemnisations concernant la sécheresse et le cyclone Dumile venaient encore à prendre du retard. Une menace réactivée après le passage de Bejisa.
Selon la CGPER, alors que La Réunion envisage avec beaucoup plus de concret les indemnisations liées à Bejisa depuis les arrêtés d'état de catastrophe naturelle, certains agriculteurs n'ont toujours pas touché leurs indemnités de la sécheresse 2012 et celles de Dumile en 2013.
Le 28 novembre dernier déjà, ils avaient battu le pavé du Barachois à la préfecture. Jean-Luc Marx, préfet de La Réunion, leur avait réitéré la diligence du gouvernement. "Comme le gouvernement s'y est engagé à l'égard des agriculteurs réunionnais, des efforts budgétaires importants ont été réalisés pour déléguer des sommes complémentaires", écrivait la préfecture dans un communiqué.
Une centaine d'agriculteurs toujours pas indemnisés
Au titre du cyclone Dumile, un complément de 585.000 euros devait être versé pour une centaine d'agriculteurs, le montant total de l'indemnisation de l'Etat représente ainsi plus de 4,1 millions d'euros et aura concerné 775 agriculteurs.
Pour la sécheresse 2012, son traitement administratif s'est fait en deux temps, en premier lieu pour la filière canne et ensuite pour les autres cultures (fourrages, fruits et légume, horticulture). Pour la canne c'est un peu plus de 580.000 euros qui auront été versés en compensation des pertes constatées sur plus de 190 exploitations, et pour les autres cultures, un montant de 1,6 million qui venait, en novembre 2013, d'être délégué pour plus de 440 agriculteurs sinistrés.
Selon la CGPER, environ 100 agriculteurs demeurent en attente d'indemnisation.