Totalement ivre et loin d'être subtil, il a pris le bus pour son terrain de chasse et a jeté son dévolu sur une étudiante. Les faits se sont produits le 14 novembre dernier. Gérard, la trentaine, a d’abord insisté pour s’assoir à côté de la jeune femme alors que les places vides ne manquaient pas. Comment s’appelle-t-elle? Ou habite-t-elle? Son numéro de téléphone? Gérard n’en finit pas d’insister en dépit des refus que lui oppose la jeune femme. Cette dernière lui donne un faux numéro, Gérard le compose et s’aperçoit du subterfuge. En faisant pression, il finit par obtenir le bon numéro et en profite au passage pour tenter de toucher la poitrine de la jeune femme. Apeurée, la victime termine finalement son trajet à St-Pierre et alerte la sécurité. Gérard est rapidement interpellé par la police.
Ce jeudi, il a été jugé devant le tribunal correctionnel. "Dans mon l’effet d’alcool, j’ai voulu la caresser sans plus", a-t-il déclaré. La jeune étudiante, aujourd’hui, ne peut plus prendre le bus, a confié son conseil Me Farid Issé. "Les transports publics ne sont pas fait pour subir les comportements visqueux", a ajouté le vice-procureur Benoit Bernard.
Malgré la défense de Me Florence Journiac qui a fait valoir le témoignage du chauffeur du bus assurant qu’il n’avait rien vu de la scène, Gérard a été condamné à 6 mois de sursis probatoire, l’obligation de soins, de travail ou formation et à indemniser la victime de 800 euros. Son nom a également été inscrit au Fichier judiciaire automatisé des auteurs d'infractions sexuelles ou violentes (Figais).
Ce jeudi, il a été jugé devant le tribunal correctionnel. "Dans mon l’effet d’alcool, j’ai voulu la caresser sans plus", a-t-il déclaré. La jeune étudiante, aujourd’hui, ne peut plus prendre le bus, a confié son conseil Me Farid Issé. "Les transports publics ne sont pas fait pour subir les comportements visqueux", a ajouté le vice-procureur Benoit Bernard.
Malgré la défense de Me Florence Journiac qui a fait valoir le témoignage du chauffeur du bus assurant qu’il n’avait rien vu de la scène, Gérard a été condamné à 6 mois de sursis probatoire, l’obligation de soins, de travail ou formation et à indemniser la victime de 800 euros. Son nom a également été inscrit au Fichier judiciaire automatisé des auteurs d'infractions sexuelles ou violentes (Figais).