Après la prévention, la ville de St-Pierre passe à la répression. « Fini de subir, les pollueurs paieront! St-Pierre a fait son choix« , c’est la campagne lancée depuis quelques jours par la collectivité pour informer ses administrés du coup d’accélérateur dans sa politique de lutte contre les dépôts sauvages.
La quarantaine de policiers municipaux et la douzaine d’agents de la brigade environnement mèneront désormais des investigations pour retrouver les pollueurs qui se cachent derrière les tas de déchets en tout genre laissés sur la voie publique, terrains vagues ou ravines. Dès identifications, des poursuites seront systématiquement engagées. Et prochainement des moyens techniques seront à disposition des agents municipaux pour traquer les pollueurs « de jour comme de nuit ».
Car ces pollueurs, une minorité indique la mairie, coûtent cher à la collectivité donc aux contribuables. Rien qu’au premier semestre 2018, la ville a dépensé 250 000 euros pour le ramassage des dépôts sauvages. A ce rythme, la facture devrait s’élever à plus de 500 000 euros d’ici à la fin de l’année, alors que les dispositifs existent, gratuits ou compris dans la taxe d’ordure ménagère, pour se débarrasser des encombrants: déchetterie, collecte une fois par mois, reprise obligatoire des appareils électroménagers dans le cadre de l’éco-taxe.