
"Macrelle", "jument"...Ces insultes, les salariées du "marché 24h/24" de Saint-Pierre ne peuvent plus les supporter. Depuis hier matin, 9 des 12 employées de la DFL (Dijoux Fruits et Légumes), située près du centre commercial Grand Large, sont en grève illimitée.
"Même chez nous, nous ne sommes pas traitées et humiliées de cette façon ! témoigne l’une des grévistes. M. Dijoux (leur employeur) nous prend pour ses esclaves… Il reste assis dans son fauteuil toute la journée, nous demande de faire son café, de ramasser des choses qu’il jette lui-même par terre".
Et la situation "a toujours été comme ça" depuis qu’elle a commencé à y travailler, il y a huit ans: "On a supporté parce qu'on avait besoin de cet emploi mais là, c’est trop ! On a enfin réussi à mener une vraie action".
Les salariées réclament également "l’application de la convention collective nationale du détail des fruits et légumes", précise Clara Derfla, secrétaire générale du syndicat UR 974 aux côtés des grévistes. "Il ne respecte pas le jour de repos obligatoire en cas de travail un jour férié, ne déclare pas tout aux organismes sociaux, ne paie ni les nuits ni les dimanches travaillés…, poursuit-elle. Elles revendiquent tout simplement leurs droits.
Le gérant, M. Dijoux serait selon elles "fermé à toute discussion".
"Même chez nous, nous ne sommes pas traitées et humiliées de cette façon ! témoigne l’une des grévistes. M. Dijoux (leur employeur) nous prend pour ses esclaves… Il reste assis dans son fauteuil toute la journée, nous demande de faire son café, de ramasser des choses qu’il jette lui-même par terre".
Et la situation "a toujours été comme ça" depuis qu’elle a commencé à y travailler, il y a huit ans: "On a supporté parce qu'on avait besoin de cet emploi mais là, c’est trop ! On a enfin réussi à mener une vraie action".
Les salariées réclament également "l’application de la convention collective nationale du détail des fruits et légumes", précise Clara Derfla, secrétaire générale du syndicat UR 974 aux côtés des grévistes. "Il ne respecte pas le jour de repos obligatoire en cas de travail un jour férié, ne déclare pas tout aux organismes sociaux, ne paie ni les nuits ni les dimanches travaillés…, poursuit-elle. Elles revendiquent tout simplement leurs droits.
Le gérant, M. Dijoux serait selon elles "fermé à toute discussion".