
Une idée de ce que pouvait laisser apparaître l'installation à la surface (Photo du prototype australien)
L'état des lieux des dommages occasionnés par le cyclone Bejisa n'était donc pas complet.
L'installation en mer connu sous le nom de "projet CETO" (dans sa version australienne), mais désormais appelé "projet Houles Australes" a été balayé par les vagues amenées par Bejisa.
L'installation au large de Pierrefonds Saint-Pierre se composait de bouées immergées et câblées à des fondations, qui sont les structures principales posées au fond de la mer. Schématiquement, les bouées se déplacent au gré du mouvement créé par la houle et viennent actionner une pompe qui met elle-même un fluide sous pression. Cette pression est dégagée par des canalisations vers une unité terrestre dans le but d'y produire de l'électricité. Le caractère non intermittent de la force de la houle en fait un avantage indéniable.
C'est la liaison câblée entre les bouées et les fondations placées au fond de l'océan qui a rompu. La société DCNS qui pilote ce projet expérimental avec EDF Energies Nouvelles, a constaté une première avarie qui est intervenue en toute fin décembre alors que La Réunion venait d'être placée en vigilance forte houle, avant même d'affronter les effets plus cinglants du cyclone les 2 et 3 janvier.
Un hélicoptère pour récupérer les morceaux
Les flotteurs ont été arrachés et éparpillés au large. Tous les panneaux qui complètent la structure, certes constitués de matières légères, ont été récupérés depuis. Certaines parties ont même nécessité le déploiement d'un hélicoptère pour leur récupération. Seule la partie mécanique des bouées a disparu. L'opération "récupération" a été menée pour éviter tout risque pour la navigation. Les autorités en charge de la sécurité en mer (CROSS) avaient été prévenues. La partie des fondations qui étaient pourtant figées au fond de l'océan, a été retrouvée sur des récifs, visiblement à l'abri des regards du côté de Terre Sainte.
Cette avarie tombe au plus mal. Fin décembre correspondait à la finalisation des derniers réglages du prototype échelle 1 d'où une phase test devait permettre de procéder à d'éventuels ajustements.
Rappelons que le territoire pilote de La Réunion a été choisi par EDF EN et DCNS comme présentant une configuration optimisée pour la technologie houlomotrice CETO et son adaptation en série, en vue d’une industrialisation à des fins de production électrique propre.
L'installation en mer connu sous le nom de "projet CETO" (dans sa version australienne), mais désormais appelé "projet Houles Australes" a été balayé par les vagues amenées par Bejisa.
L'installation au large de Pierrefonds Saint-Pierre se composait de bouées immergées et câblées à des fondations, qui sont les structures principales posées au fond de la mer. Schématiquement, les bouées se déplacent au gré du mouvement créé par la houle et viennent actionner une pompe qui met elle-même un fluide sous pression. Cette pression est dégagée par des canalisations vers une unité terrestre dans le but d'y produire de l'électricité. Le caractère non intermittent de la force de la houle en fait un avantage indéniable.
C'est la liaison câblée entre les bouées et les fondations placées au fond de l'océan qui a rompu. La société DCNS qui pilote ce projet expérimental avec EDF Energies Nouvelles, a constaté une première avarie qui est intervenue en toute fin décembre alors que La Réunion venait d'être placée en vigilance forte houle, avant même d'affronter les effets plus cinglants du cyclone les 2 et 3 janvier.
Un hélicoptère pour récupérer les morceaux
Les flotteurs ont été arrachés et éparpillés au large. Tous les panneaux qui complètent la structure, certes constitués de matières légères, ont été récupérés depuis. Certaines parties ont même nécessité le déploiement d'un hélicoptère pour leur récupération. Seule la partie mécanique des bouées a disparu. L'opération "récupération" a été menée pour éviter tout risque pour la navigation. Les autorités en charge de la sécurité en mer (CROSS) avaient été prévenues. La partie des fondations qui étaient pourtant figées au fond de l'océan, a été retrouvée sur des récifs, visiblement à l'abri des regards du côté de Terre Sainte.
Cette avarie tombe au plus mal. Fin décembre correspondait à la finalisation des derniers réglages du prototype échelle 1 d'où une phase test devait permettre de procéder à d'éventuels ajustements.
Rappelons que le territoire pilote de La Réunion a été choisi par EDF EN et DCNS comme présentant une configuration optimisée pour la technologie houlomotrice CETO et son adaptation en série, en vue d’une industrialisation à des fins de production électrique propre.
