
Zadig 2.0 en concert le vendredi 7 juin (photo DR)
Le Sakiskool, c'est donc la grande nouveauté 2013 : plutôt que de multiplier les concerts dans les quartiers et les écarts de la ville comme les élus le souhaitent un peu trop souvent, expérience souvent inutile, le Sakifo innove en envoyant ses artistes dans les écoles de la ville : intelligent et porteur d'avenir. Imaginer Salif Keita aller à la rencontre d'une chorale scolaire ayant bossé son répertoire, Féfé manier la tchatche avec les élèves de l'école Jean-Moulin, Disiz et Alex Sorrès se rendre au théâtre de Pierrefonds pour une initiation à la danse hip hop, a autrement du sens. Expériences porteuses d'avenir et humainement riches - les artistes en retireront n'en doutons pas autant que les participants.
L'hôpital de Terre Rouge sera lui investi par Anis, et la maison d'arrêt accueillera deux concerts de Simangavole. Enfin, le patriarche Firmin Viry, qui assure cette année le risofé sur la scène de Terre Sainte, ira auparavant au collège du même quartier partager son savoir avec les jeunes générations.
Le prix Alain Péters quitte lui cette scène de Terre Sainte, suite à la désertion du public l'an dernier : sa programmation en après-midi, depuis le passage du festival en juin, était un semi échec - conséquence directe de l'absence de vacances sur cette période comme en août précédemment. La finale, réduite à un seul soir et quatre groupes au lieu de six, se déroulera le samedi précédent le Sakifo, le 1er juin, dans la salle Kerveguen. Sélectionnés cette année : 7PO, Kréolokoz, Zarlor et Maya Kamaty. Les trois premiers cités vont devoir se frayer une place à la force du poignet face à la fille du leader de Ziskakan.
Pour les marmay
Le Sakifo Marmay est reconduit avec l'association Fée Mazine, et même développé suite au succès des éditions précédentes. "Voir Didier Wampas donner un cours de pogo à des gamins dans une cour d'école, ce n'est pas tous les jours !", confie Jérôme Galabert avec le sourire. Rencontres avec les artistes du festival (dont Disiz), ateliers musicaux, concerts au dessert (avec Rit et Les Lutheries Urbaines), déguisements et autres jeux sont prévus pour amuser les petits et tranquilliser les parents. Toutes les infos sur www.feemazine.com ou 02 62 44 55 17.
Reste le Saki off : tentative d'intégrer les bars et cafetiers de la ville dans le tourbillon du festival, eux qui se sentent souvent lésés par un afflux de milliers de personnes dont ils ne bénéficient que très peu, le magnifique site de Ravine Blanche étant excentré et le public captif une fois le guichet passé. Tous les précédents essais, ou presque, se sont soldés par des ratés jusque-là, par manque de conviction des dits restaurateurs, et par la difficulté à convaincre le public de faire un détour par le centre. Pour 2013 cette mission est confiée à Destination Sud qui a effectué une programmation "consensuelle", selon son directeur Olivier Nery, "avec 28 artistes de tous styles, adaptés aux demandes de chacun des restaurateurs, placés sur les soirées de vendredi et samedi". Un nouveau dialogue est donc instauré.
Ce sera un défi pour Sakifo, d'autant plus dur à réussir que le festival part sur des bases élevées en terme de billetterie et que les concerts de Ravine Blanche (le samedi avec Groundation et le jeudi avec Manu Chao) s'annoncent bien remplis. Il faudra convaincre les festivaliers de faire un détour préalable par le centre, dans des cafés peu identifiés jusque-là comme lieux de concerts (à contrario d'un Pub à Tapas par exemple, qui a préféré fermer ses portes le vendredi et le samedi) et attirer en prime des habitants de la ville pas encore touchés par l'esprit festival en leur offrant cette programmation de proximité et populaire. Un beau challenge.
Petite sélection ? Ne ratez pas le concert de Zadig 2.0 (en photo) le vendredi à 23h sur le toit du tout nouveau Urban Park, et la performance de la prometteuse Kaloune le même soir à 20h30 à l'Artishow.
L'hôpital de Terre Rouge sera lui investi par Anis, et la maison d'arrêt accueillera deux concerts de Simangavole. Enfin, le patriarche Firmin Viry, qui assure cette année le risofé sur la scène de Terre Sainte, ira auparavant au collège du même quartier partager son savoir avec les jeunes générations.
Le prix Alain Péters quitte lui cette scène de Terre Sainte, suite à la désertion du public l'an dernier : sa programmation en après-midi, depuis le passage du festival en juin, était un semi échec - conséquence directe de l'absence de vacances sur cette période comme en août précédemment. La finale, réduite à un seul soir et quatre groupes au lieu de six, se déroulera le samedi précédent le Sakifo, le 1er juin, dans la salle Kerveguen. Sélectionnés cette année : 7PO, Kréolokoz, Zarlor et Maya Kamaty. Les trois premiers cités vont devoir se frayer une place à la force du poignet face à la fille du leader de Ziskakan.
Pour les marmay
Le Sakifo Marmay est reconduit avec l'association Fée Mazine, et même développé suite au succès des éditions précédentes. "Voir Didier Wampas donner un cours de pogo à des gamins dans une cour d'école, ce n'est pas tous les jours !", confie Jérôme Galabert avec le sourire. Rencontres avec les artistes du festival (dont Disiz), ateliers musicaux, concerts au dessert (avec Rit et Les Lutheries Urbaines), déguisements et autres jeux sont prévus pour amuser les petits et tranquilliser les parents. Toutes les infos sur www.feemazine.com ou 02 62 44 55 17.
Reste le Saki off : tentative d'intégrer les bars et cafetiers de la ville dans le tourbillon du festival, eux qui se sentent souvent lésés par un afflux de milliers de personnes dont ils ne bénéficient que très peu, le magnifique site de Ravine Blanche étant excentré et le public captif une fois le guichet passé. Tous les précédents essais, ou presque, se sont soldés par des ratés jusque-là, par manque de conviction des dits restaurateurs, et par la difficulté à convaincre le public de faire un détour par le centre. Pour 2013 cette mission est confiée à Destination Sud qui a effectué une programmation "consensuelle", selon son directeur Olivier Nery, "avec 28 artistes de tous styles, adaptés aux demandes de chacun des restaurateurs, placés sur les soirées de vendredi et samedi". Un nouveau dialogue est donc instauré.
Ce sera un défi pour Sakifo, d'autant plus dur à réussir que le festival part sur des bases élevées en terme de billetterie et que les concerts de Ravine Blanche (le samedi avec Groundation et le jeudi avec Manu Chao) s'annoncent bien remplis. Il faudra convaincre les festivaliers de faire un détour préalable par le centre, dans des cafés peu identifiés jusque-là comme lieux de concerts (à contrario d'un Pub à Tapas par exemple, qui a préféré fermer ses portes le vendredi et le samedi) et attirer en prime des habitants de la ville pas encore touchés par l'esprit festival en leur offrant cette programmation de proximité et populaire. Un beau challenge.
Petite sélection ? Ne ratez pas le concert de Zadig 2.0 (en photo) le vendredi à 23h sur le toit du tout nouveau Urban Park, et la performance de la prometteuse Kaloune le même soir à 20h30 à l'Artishow.