
Lundi dernier, Raymond* sort de son appartement pour aller chercher son courrier en bas de l’immeuble. Il voit Farouk, défavorablement connu dans le quartier, dans le hall de l’immeuble. Ce dernier lui demande une cigarette et, face au refus de l’octogénaire, se met à l’insulter. Raymond remonte chez lui, mais Farouk le suit.
Arrivé à son étage, il se jette sur le gramoune pour lui voler son portefeuille. Il le pousse dans les escaliers avant de le frapper. La victime ne doit son salut qu’à un homme qui passait et qui a mis fin à la scène. Lorsqu’elle apprend ce qui s’est passé, la femme de Raymond sort insulter Farouk. En réponse, celui-ci baisse son pantalon et lui montre ses fesses.
Ensuite, il jette des galets sur les enfants qui jouaient dans la cour de l’immeuble. Les policiers arrivent et tentent d’interpeller l’homme de 40 ans. Ce dernier crache sur l’un d’eux et l’insulte copieusement. Même l’équipe médicale a eu droit à son flot d’insultes lors de son passage au CHU.
Arrivé à son étage, il se jette sur le gramoune pour lui voler son portefeuille. Il le pousse dans les escaliers avant de le frapper. La victime ne doit son salut qu’à un homme qui passait et qui a mis fin à la scène. Lorsqu’elle apprend ce qui s’est passé, la femme de Raymond sort insulter Farouk. En réponse, celui-ci baisse son pantalon et lui montre ses fesses.
Ensuite, il jette des galets sur les enfants qui jouaient dans la cour de l’immeuble. Les policiers arrivent et tentent d’interpeller l’homme de 40 ans. Ce dernier crache sur l’un d’eux et l’insulte copieusement. Même l’équipe médicale a eu droit à son flot d’insultes lors de son passage au CHU.
"C’est la fin du mois, il avait besoin d’argent pour s’acheter de l’alcool"
À la barre du tribunal, le prévenu joue la carte de ne plus se souvenir de rien à cause de son état d’ivresse. Il confirme avoir bu une bouteille de rhum et deux piles plates avec un ami le jour des faits. Il confirme que son RSA ne lui sert qu’à acheter du rhum.
Pour le ministère public, c’est uniquement le "facteur chance" si la victime n’est pas plus blessée et ne s’est vu prescrire qu'un jour d’ITT. "C’est la fin du mois, il avait besoin d’argent pour s’acheter de l’alcool. Tout ce qu’il a vu, c’est le portefeuille et l’argent. Tout ce qu’il y a autour, il s’en fiche", souligne la procureure qui rappelle bien les 23 mentions sur le casier judiciaire du prévenu. Elle requiert donc une peine de 30 mois de prison et une interdiction de se rendre dans la résidence pendant 5 ans.
Me Youssef Ben Slamia rappelle que son client est avant tout malade, car "il a érigé l’alcool en mode de vie". Il retrace le parcours chaotique de son client qu’il estime avoir besoin d’aide. "Il tente maladroitement d’arracher le portefeuille. Mais il n’avait pas les capacités motrices et physiques pour faire du mal", insiste-t-il.
Invité à la barre pour dire son dernier mot, Farouk promet de "mettre de l’eau dans son vin pour l’alcool. Je ne vais pas arrêter, mais baisser pour arrêter de faire c…r le monde". Le tribunal le condamne à 12 mois de prison. Il a également une interdiction de paraître dans la résidence. Il doit en plus dédommager le policier de 500 euros pour le préjudice moral et 1000 euros pour Raymond.
*Prénom d’emprunt.
À la barre du tribunal, le prévenu joue la carte de ne plus se souvenir de rien à cause de son état d’ivresse. Il confirme avoir bu une bouteille de rhum et deux piles plates avec un ami le jour des faits. Il confirme que son RSA ne lui sert qu’à acheter du rhum.
Pour le ministère public, c’est uniquement le "facteur chance" si la victime n’est pas plus blessée et ne s’est vu prescrire qu'un jour d’ITT. "C’est la fin du mois, il avait besoin d’argent pour s’acheter de l’alcool. Tout ce qu’il a vu, c’est le portefeuille et l’argent. Tout ce qu’il y a autour, il s’en fiche", souligne la procureure qui rappelle bien les 23 mentions sur le casier judiciaire du prévenu. Elle requiert donc une peine de 30 mois de prison et une interdiction de se rendre dans la résidence pendant 5 ans.
Me Youssef Ben Slamia rappelle que son client est avant tout malade, car "il a érigé l’alcool en mode de vie". Il retrace le parcours chaotique de son client qu’il estime avoir besoin d’aide. "Il tente maladroitement d’arracher le portefeuille. Mais il n’avait pas les capacités motrices et physiques pour faire du mal", insiste-t-il.
Invité à la barre pour dire son dernier mot, Farouk promet de "mettre de l’eau dans son vin pour l’alcool. Je ne vais pas arrêter, mais baisser pour arrêter de faire c…r le monde". Le tribunal le condamne à 12 mois de prison. Il a également une interdiction de paraître dans la résidence. Il doit en plus dédommager le policier de 500 euros pour le préjudice moral et 1000 euros pour Raymond.
*Prénom d’emprunt.