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St-Pierre: Action des éleveurs contre la part de viande d’importation dans les grandes surfaces

Une quinzaine d’éleveurs, soutenus par la CGPER, ont lancé ce mercredi une action contre la visibilité donnée aux produits d’importation par la grande distribution. « La première d’une longue série, si les choses ne changent pas », préviennent-ils. Ce matin, accompagnés de Gilbert Alanvert, président du syndicat et de Jean-Yves Minatchy, ils ont ainsi vidé les rayons […]

Ecrit par PB – le mercredi 27 juin 2018 à 14H24

Une quinzaine d’éleveurs, soutenus par la CGPER, ont lancé ce mercredi une action contre la visibilité donnée aux produits d’importation par la grande distribution. « La première d’une longue série, si les choses ne changent pas », préviennent-ils. Ce matin, accompagnés de Gilbert Alanvert, président du syndicat et de Jean-Yves Minatchy, ils ont ainsi vidé les rayons d’une grande surface de St-Pierre de la viande bovine importée, chargé des chariots avant de les abandonner devant les caisses. 

« La semaine dernière, sur la centaine de carcasses commandées, seules une dizaine a été utilisée », dénonce Jean-Philippe Smith éleveur à la Plaine des cafres. Un stock qui impacterait toute la chaine de production, « des naisseurs aux engraisseurs ». 400 bovins seraient ainsi bloqués. 

 

 

Le consommateur réunionnais boude la viande de boeuf locale, aurait indiqué la direction de la grande surface au syndicat. En cause, davantage pour les éleveurs, des accords de libre échange bien trop favorables à l’importation et une visibilité plus grande donnée aux produits d’imports au détriment du local. Quant à la question de la leucose bovine, « une mauvaise publicité » fondée sur de  » mauvaises informations », rétorquent les éleveurs. 

Résultats, selon les chiffres de la CGPER, la part de viande bovine importée (fraiche et congelée) est en hausse de 10 % tandis que la part des éleveurs réunionnais baisse de 6% . 

Le boeuf péi couvre actuellement 23% des apports, les éleveurs espéraient ainsi atteindre les 30% d’ici à 2020. « Nous ne pourrons pas couvrir 100 % du marché, c’est clair, mais nous ne devons pas nous laisser submerger non plus », ajoute un éleveur.

 

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