C'est un coup de force réalisé par Wilfrid Bertile. Pour son retour sur le devant de la scène politique locale, l'ancien député-maire de St-Philippe a réussi l'union autour de sa personne pour les prochaines municipales. L'annonce a été officialisée ce dimanche au Baril. Des discussions sont toujours en cours avec Yohan Cervantès, autre candidat déclaré pour ce scrutin, pour tenter de rassembler toute l'opposition face au maire sortant, Olivier Rivière.
Après avoir répondu à l'appel du comité des jeunes qui demandait une union des opposants au maire sortant Olivier Rivière début janvier, Wilfrid Bertile conduira en effet la liste de l'opposition, "sans-étiquette tout en gardant nos sensibilités", explique-t-il. À ses côtés, Fridelin Courtois, candidat en 2014 et Frédéric Salvan, fils de l'ancien maire de la commune. Présent également hier lors de la présentation de cette liste, l'ancien maire socialiste Alix Éthève a également apporté son soutien à cette liste d'union "tout sauf Rivière".
"Pas de retour, mais de passage"
Wilfrid Bertile en est convaincu, la victoire de cette liste de rassemblement "n'est qu'une question de temps". "La victoire d'Olivier Rivière en 2014 ne tenait qu'à un fil: il est passé en raison d'une désunion de l'opposition à l'époque. Cette fois-ci, il aura affaire à un autre cas de figure", explique l'une des figures historiques du PS local, parti dont il a quitté avec fracas en 2017 lors des sénatoriales pour dénoncer comme bon nombre d'anciens socialistes réunionnais la mainmise des socialistes dionysiens sur les décisions du parti.
Le géographe, qui se voit en "passeur de mémoire", souhaite avant tout former une nouvelle équipe de jeunes pour "redonner son lustre" à Saint-Philippe. Très critique à l'encontre du mandat du premier vice-président de la Région, qu'il accuse d'avoir dégradé les finances de la commune, l'ancien édile saint-philippois (entre 1971 et 1989, puis de décembre 1996 à janvier 1997), assure "ne pas être de retour" pour s'accrocher au poste de maire, mais juste "être de passage" pour partager son expérience avec ses co-listiers, avec comme leitmotiv "un élu, un mandat".
Avec une opposition retrouvée et unie à Saint-Philippe, Olivier Rivière aura en effet fort à faire pour garder son fauteuil de maire. S'il avait réussi en 2014 à bénéficier du ralliement de certains opposants issus de la gauche (Joël Damour, Didier Dalleau ou encore Jacky Fiarda) et alors qu'il était donné favori pour un nouveau mandat, la donne a, semble-t-il, changé avec cette liste d'opposition. Réponse en mars prochain.
Après avoir répondu à l'appel du comité des jeunes qui demandait une union des opposants au maire sortant Olivier Rivière début janvier, Wilfrid Bertile conduira en effet la liste de l'opposition, "sans-étiquette tout en gardant nos sensibilités", explique-t-il. À ses côtés, Fridelin Courtois, candidat en 2014 et Frédéric Salvan, fils de l'ancien maire de la commune. Présent également hier lors de la présentation de cette liste, l'ancien maire socialiste Alix Éthève a également apporté son soutien à cette liste d'union "tout sauf Rivière".
"Pas de retour, mais de passage"
Wilfrid Bertile en est convaincu, la victoire de cette liste de rassemblement "n'est qu'une question de temps". "La victoire d'Olivier Rivière en 2014 ne tenait qu'à un fil: il est passé en raison d'une désunion de l'opposition à l'époque. Cette fois-ci, il aura affaire à un autre cas de figure", explique l'une des figures historiques du PS local, parti dont il a quitté avec fracas en 2017 lors des sénatoriales pour dénoncer comme bon nombre d'anciens socialistes réunionnais la mainmise des socialistes dionysiens sur les décisions du parti.
Le géographe, qui se voit en "passeur de mémoire", souhaite avant tout former une nouvelle équipe de jeunes pour "redonner son lustre" à Saint-Philippe. Très critique à l'encontre du mandat du premier vice-président de la Région, qu'il accuse d'avoir dégradé les finances de la commune, l'ancien édile saint-philippois (entre 1971 et 1989, puis de décembre 1996 à janvier 1997), assure "ne pas être de retour" pour s'accrocher au poste de maire, mais juste "être de passage" pour partager son expérience avec ses co-listiers, avec comme leitmotiv "un élu, un mandat".
Avec une opposition retrouvée et unie à Saint-Philippe, Olivier Rivière aura en effet fort à faire pour garder son fauteuil de maire. S'il avait réussi en 2014 à bénéficier du ralliement de certains opposants issus de la gauche (Joël Damour, Didier Dalleau ou encore Jacky Fiarda) et alors qu'il était donné favori pour un nouveau mandat, la donne a, semble-t-il, changé avec cette liste d'opposition. Réponse en mars prochain.