
"Nous entamons aujourd'hui le diagnostic de notre territoire à vocation touristique", débute Emmanuel Séraphin, adjoint à l'aménagement. Cette phase de lancement réunissait mercredi matin une cinquantaine de professionnels du tourisme mais aussi l'ensemble des partenaires institutionnels tels que la Dieccte, le TCO et l'IRT, à l'exception de l'absence remarquée de la Région que n'a pu que "déplorer" Emmanuel Séraphin.
Aujourd'hui, 17 hectares sont entièrement profitables au tourisme marchand. C'est peu face aux 40 ha peu exploités par les comités d'entreprise des administrations par exemple.
C'est le cas des centres dédiés au personnel communal de certaines villes comme Saint-André, Cilaos ou encore le camping des finances publiques, qui accueille, comme son nom l'indique, le personnel fonctionnaire de cette administration, à la Saline-les-Bains, à côté de l'hôtel Lux.
Lorsque ces sites font tâche dans le décor comme le camping des finances justement, vieillot, ou qu'ils sont sous-utilisés à l'année, hors période scolaire, la mairie réfléchit à un regroupement de ces structures sur "2 ou 3 sites dédiés", pas plus. Une sorte de fusion façon révision générale des politiques publiques qui prêterait à sourire si l'enjeu n'était pas de taille.
Feu vert envoyé aux investisseurs
"Des jeunes sont formés chaque année dans les établissements hôteliers de l'île. Il y a un potentiel pour un secteur qui fait vivre 7.000 emplois directs et 10.000 indirects", indique Emmanuel Séraphin. De 5.000 lits aujourd'hui disponibles dans le secteur hôtelier, les acteurs du tourisme entrevoient une marge encore phénoménale pouvant monter jusqu'à "11.000 lits, la masse critique", selon les experts.
En montrant sa détermination à engager les discussions avec les autres collectivités pour que celles-ci libèrent leur emprise foncière sur un littoral convoité, la mairie envoie un signal aux investisseurs, prêts à s'engager sur des établissements hôteliers.
Les barrières administratives et les titres de propriété qui échappent aujourd'hui à la collectivité forcent la mairie à agir avec l'ensemble des acteurs concernés. Ce nouveau contrat doit se déployer pleinement jusqu'en 2020. Assez long jugeront certains. Pas pour l'adjoint à l'aménagement qui applique la concertation la plus large possible, des usagers de la zone balnéaire jusqu'aux habitants, afin de "ne pas aboutir à des conflits d'usage".
Aujourd'hui, 17 hectares sont entièrement profitables au tourisme marchand. C'est peu face aux 40 ha peu exploités par les comités d'entreprise des administrations par exemple.
C'est le cas des centres dédiés au personnel communal de certaines villes comme Saint-André, Cilaos ou encore le camping des finances publiques, qui accueille, comme son nom l'indique, le personnel fonctionnaire de cette administration, à la Saline-les-Bains, à côté de l'hôtel Lux.
Lorsque ces sites font tâche dans le décor comme le camping des finances justement, vieillot, ou qu'ils sont sous-utilisés à l'année, hors période scolaire, la mairie réfléchit à un regroupement de ces structures sur "2 ou 3 sites dédiés", pas plus. Une sorte de fusion façon révision générale des politiques publiques qui prêterait à sourire si l'enjeu n'était pas de taille.
Feu vert envoyé aux investisseurs
"Des jeunes sont formés chaque année dans les établissements hôteliers de l'île. Il y a un potentiel pour un secteur qui fait vivre 7.000 emplois directs et 10.000 indirects", indique Emmanuel Séraphin. De 5.000 lits aujourd'hui disponibles dans le secteur hôtelier, les acteurs du tourisme entrevoient une marge encore phénoménale pouvant monter jusqu'à "11.000 lits, la masse critique", selon les experts.
En montrant sa détermination à engager les discussions avec les autres collectivités pour que celles-ci libèrent leur emprise foncière sur un littoral convoité, la mairie envoie un signal aux investisseurs, prêts à s'engager sur des établissements hôteliers.
Les barrières administratives et les titres de propriété qui échappent aujourd'hui à la collectivité forcent la mairie à agir avec l'ensemble des acteurs concernés. Ce nouveau contrat doit se déployer pleinement jusqu'en 2020. Assez long jugeront certains. Pas pour l'adjoint à l'aménagement qui applique la concertation la plus large possible, des usagers de la zone balnéaire jusqu'aux habitants, afin de "ne pas aboutir à des conflits d'usage".

Le camping des finances possède une emprise foncière sous-exploitée une grande partie de l'année