

Le jeune couple Dangol, avec un enfant à charge, a profité il y a deux ans de la présence de la maison familiale du père de Ludovic Dangol pour construire sa propre case à côté de la maison du papa. Le couple revenait de métropole et a choisi le plus évident : c'est-à-dire le terrain du père pour y construire son propre toit, attenant à la première maison.
"On ne dérange personne. Mon compagnon a construit de lui-même notre maison sur le terrain de son père, aujourd'hui on nous demande de partir, on ne comprend pas si c'est pour y intégrer sans doute les futures maisons de la RHI", explique Marion, la compagne de Ludovic Dangol. Il y a encore quelques jours un huissier est venu frapper à la porte. Les menaces d'expulsion se précisent de jours en jours.
Une maison vivable
"Le plus étonnant, c'est qu'il nous dit que la maison ne sera pas détruite mais qu'on pourra démonter et récupérer les matériaux alors pourquoi nous expulser de là", continue la jeune femme. Au coeur des tractations figure en fait la réalisation, à plus ou moins long terme, du vaste projet de résorption de l'habitat insalubre dans le secteur. "Apparemment, ils ont déjà expulsé juste en haut", croit savoir la jeune mère.

"Leur maison n'est pas insalubre. Elle a été montée en 2008. Voyez-vous même, ça va, il y a pire. Les murs sont en dur, le toit est neuf, il n'y a que les finitions qui manquent par faute de moyens, les carreaux n'ont pas été mis partout, le crépi est apparent mais on est très loin de l'habitat indigne", résume pour sa part Dominique Romély de l'association pour le développement de Saint-Paul.
Prêts à régulariser la construction sans aurorisation
"La maison familiale (celle du père) a été construite voilà plus de 20 ans (en 1988), nous, nous sommes venus construire dans la cour, c'est tout", ajoute Marion. "Je suis d'accord pour qu'on propose de nouveaux logements à des personnes qui sont dans des habitations plus difficiles que la nôtre mais là c'est incompréhensible surtout qu'on ne demande qu'à rester et on a fait l'effort de construire notre toit par nos propres moyens".
Si le couple reconnaît le rajout de construction mitoyenne à la maison du père, il est prêt à régulariser cette situation. "S'il y a une amende à payer, nous paierons. Nous souhaitons juste pouvoir rester dans ce cadre", au demeurant silencieux puisqu'en retrait de la route de l'Eperon, avec en prime un panorama dégagé sur la côte Ouest.
Pour l'heure, la jeune femme, mère au foyer, guette avec beaucoup d'anxiété une éventuelle visite de l'huissier mandaté par la Sedre (Société d'Equipement du Département de la Réunion).
Prêts à régulariser la construction sans aurorisation
"La maison familiale (celle du père) a été construite voilà plus de 20 ans (en 1988), nous, nous sommes venus construire dans la cour, c'est tout", ajoute Marion. "Je suis d'accord pour qu'on propose de nouveaux logements à des personnes qui sont dans des habitations plus difficiles que la nôtre mais là c'est incompréhensible surtout qu'on ne demande qu'à rester et on a fait l'effort de construire notre toit par nos propres moyens".
Si le couple reconnaît le rajout de construction mitoyenne à la maison du père, il est prêt à régulariser cette situation. "S'il y a une amende à payer, nous paierons. Nous souhaitons juste pouvoir rester dans ce cadre", au demeurant silencieux puisqu'en retrait de la route de l'Eperon, avec en prime un panorama dégagé sur la côte Ouest.
Pour l'heure, la jeune femme, mère au foyer, guette avec beaucoup d'anxiété une éventuelle visite de l'huissier mandaté par la Sedre (Société d'Equipement du Département de la Réunion).
