24 heures après l’incident structurel touchant l’un des piliers du bâtiment de l’école de Grand Fond, la décision du maire est prise.
« Le bâtiment sera démoli« , une « décision politique« , qui coupe court aux expertises qui auraient pu valider le scénario d’une énième rénovation sur ce bâtiment dont l’âge, de « 30 à 40 ans« , n’est même plus connu. C’est dire.
Rappelons que ce mercredi 10 septembre vers 13h30, un poteau en béton soutenant le premier étage d’un bâtiment qui en compte deux, s’est brisé, dénudant son armature en fer.
Mais avant d’en arriver à cette décision extrême, confirmée cet après-midi en mairie, Joseph Sinimalé s’est empressé de lister l’ensemble des solutions de repli qui s’offrent à la collectivité pour héberger les 370 marmailles de l’école.
6 classes (5 maternelles et 1 CP), soit 130 élèves, resteront sur site, mais dans un bâtiment qui « ne présente aucun risque« , situé plus loin dans la cour de l’école. 9 autres classes devront quant à elles déménager vers d’autres établissements des alentours. 7 seront attendues dès lundi prochain à l’Eperon (quartier Champ de Merle) à l’école toute neuve (1 an) Mathilde Frappier de Montbenoît. Deux autres classes seront hébergées à Carosse.
Cette nouvelle ventilation n’est pas sans poser des questions sur la capacité d’accueil et de restauration de cet effectif supplémentaire dans les écoles citées. Le maire et son équipe sont rassurants sur tous les points. L’école de l’Eperon possédait par exemple des salles non utilisées. Quant à la restauration scolaire, même discours rassurant. Cette même école peut monter en régime pour servir jusqu’à 1.500 repas/jour.
Des navettes mises en place
Côté transport scolaire, les parents sont invités à déposer leur(s) enfant(s) lundi prochain devant l’école de Grand Fond aux heures habituelles. Un service de navettes assuré par le TCO et son délégataire SEMTO sera opérationnel. Certains parents seront toutefois libres de déposer eux-mêmes leur enfant devant le nouvel établissement vers lequel il sera réaffecté. Aucune incidence financière ne sera répercutée pour ce service de navette assure le maire et président du TCO.
A moyen terme cette fois, la mairie est contrainte de passer par une longue procédure de marché public au regard du nombre de modulaires qu’elle souhaite déployer sur l’actuel parking qui jouxte l’établissement. Aucun prestataire local n’est en mesure, en l’état des coups de fil passés dès mercredi après-midi, de livrer dans un délai de quelques mois 16 modulaires. Cette réalisation, qui permettra de faire revenir l’intégralité des classes dispatchées, vers Grand Fond, devrait être opérationnelle, c’est le voeu de tous en tout cas, avant la rentrée de l’année prochaine.
A très long terme enfin, des études viendront déterminer le phasage de la démolition puis de l’opportunité d’une construction en lieu et place du bâtiment usé par le temps.
