
Il fallait s'y attendre. Sonnée par les résultats de dimanche, Huguette Bello ressort des placards la gestion Sinimalé des années 90.
Huguette Bello n'est pas frappée d'amnésie et elle compte sur les Saint-Paulois pour l'accompagner dans cette mémoire collective.
Entourée de ses fidèles lieutenants de la gauche plurielle (Lasson, Séraphin, Erpeldinger), la maire sortante ne s'est pas privée de (re)mettre sous le nez de Joseph Sinimalé une pièce à charge émanant de la Chambre régionale des comptes.
Rendu public en 1999, le rapport définitif du gendarme des finances locales a bluffé Jean Erpeldinger qui l'a lu comme un roman. Sauf que dans ce pavé d'une dizaine de pages, c'est "la mise à sac de la commune" qui est expliqué, et Sinimalé en est le "triste héros". "Le désastre de 94 à 99", comme le qualifie Bello.
Huguette Bello n'est pas frappée d'amnésie et elle compte sur les Saint-Paulois pour l'accompagner dans cette mémoire collective.
Entourée de ses fidèles lieutenants de la gauche plurielle (Lasson, Séraphin, Erpeldinger), la maire sortante ne s'est pas privée de (re)mettre sous le nez de Joseph Sinimalé une pièce à charge émanant de la Chambre régionale des comptes.
Rendu public en 1999, le rapport définitif du gendarme des finances locales a bluffé Jean Erpeldinger qui l'a lu comme un roman. Sauf que dans ce pavé d'une dizaine de pages, c'est "la mise à sac de la commune" qui est expliqué, et Sinimalé en est le "triste héros". "Le désastre de 94 à 99", comme le qualifie Bello.

L'équipe de Bello ne s'est pas fait prier pour distribuer le fameux rapport (plus haut : les terrains communaux bradés)
"La CRC à l'égard de la gestion Sinimalé montre que les impôts locaux sous Sinimalé ont explosé, que le niveau des investissements était en-dessous de la moyenne de l'ensemble des autres communes, que les charges de fonctionnement ont augmenté sur la période 93 à 96 ce qui constituait l'exception départementale, que le recours à l'emprunt était devenu la norme, au point qu'honorer les créanciers et parfois le traitement des agents communaux était devenu problématique".
Sinimalé était "soit incompétent, soit complice"
En matière de foncier, le rapport n'a également pas été tendre avec l'ancien maire. "Des terrains ont été vendus à 1,50 euro le mètre carré", ce qui a constitué "un pillage du foncier public", enfonce Jean Erpeldinger. La "véritable braderie" qu'était devenue Saint-Paul l'a été sur des centaines d'hectares, écrit le rapport "consultable par tous les Saint-Paulois". "Ce n'est pas une hypothèse mais c'était la réalité", assure Huguette Bello.
L'ensemble de ces pièces à charge, "dont certaines ont permis la condamnation de Joseph Sinimalé à l'époque", montrent, selon Huguette Bello, que son adversaire est "soit incompétent, soit complice. Je ne saurai le dire". Elle en a pourtant une petite idée..."Ces personnes qui ont bénéficié de ces largesses à l'époque, dit-elle, ce sont les mêmes qui réapparaissent aujourd'hui derrière Joseph Sinimalé. Ces personnes sont de nouveau prêtes à se servir dans les caisses de la mairie".
Cette piqûre de rappel vis-à-vis des électeurs qui iront voter dimanche arrive alors qu'elle ne pourra pas le dire en face de son adversaire. Joseph Sinimalé ayant décliné les invitations télé pour un grand débat d'entre-deux tours. "Il manque de courage et doublement face à une femme", sanctionne Huguette Bello.
A côté de sa profession de foi, la tête de liste du PLR compte bien profiter de ses trois derniers jours de campagne pour sillonner le territoire avec le rapport de la Chambre des comptes sous le bras.
Sinimalé était "soit incompétent, soit complice"
En matière de foncier, le rapport n'a également pas été tendre avec l'ancien maire. "Des terrains ont été vendus à 1,50 euro le mètre carré", ce qui a constitué "un pillage du foncier public", enfonce Jean Erpeldinger. La "véritable braderie" qu'était devenue Saint-Paul l'a été sur des centaines d'hectares, écrit le rapport "consultable par tous les Saint-Paulois". "Ce n'est pas une hypothèse mais c'était la réalité", assure Huguette Bello.
L'ensemble de ces pièces à charge, "dont certaines ont permis la condamnation de Joseph Sinimalé à l'époque", montrent, selon Huguette Bello, que son adversaire est "soit incompétent, soit complice. Je ne saurai le dire". Elle en a pourtant une petite idée..."Ces personnes qui ont bénéficié de ces largesses à l'époque, dit-elle, ce sont les mêmes qui réapparaissent aujourd'hui derrière Joseph Sinimalé. Ces personnes sont de nouveau prêtes à se servir dans les caisses de la mairie".
Cette piqûre de rappel vis-à-vis des électeurs qui iront voter dimanche arrive alors qu'elle ne pourra pas le dire en face de son adversaire. Joseph Sinimalé ayant décliné les invitations télé pour un grand débat d'entre-deux tours. "Il manque de courage et doublement face à une femme", sanctionne Huguette Bello.
A côté de sa profession de foi, la tête de liste du PLR compte bien profiter de ses trois derniers jours de campagne pour sillonner le territoire avec le rapport de la Chambre des comptes sous le bras.

Sous la mandature Sinimalé, le secrétaire général de mairie et le directeur de cabinet vivent grand train au frais du contribuable