Les trois principaux ténors de la Droite, Didier Robert, Michel Fontaine et Cyrille Melchior étaient réunis ce matin à Saint-Paul autour d’Alain Bénard, Joseph Sinimalé et Jean-François Nativel pour célébrer l’union pour le second tour des municipales dans la capitale de l’Ouest. Preuve s’il en fallait de l’importance de Saint-Paul sur l’échiquier politique local.
Dans son discours Joseph Sinimalé reconnait que « ça a du en étonner plus d’un que le candidat arrivé devant accepte de rejoindre la liste arrivée derrière elle et cède la tête de liste« . Mais celui que l’on peut d’ores et déjà qualifier d’ancien maire de Saint-Paul donne tout de suite l’explication : « Pour moi, l’exercice n’a pas été difficile car l’ego n’a pas de place quand il s’agit du combat d’une vie« .
Alain Bénard de son côté a fait preuve d’innovation. Conscient de la difficulté des adjoints de quartiers à répondre aux besoins de proximité de la population, surtout sur un territoire aussi vaste que celui de la commune de Saint-Paul, il a proposé la création de mairies d’arrondissement : « Saint-Paul est en fait constitué de 15 villes. (…) Nous allons transformer l’organisation administrative de la commune en installant dans ces 15 villes des conseils d’arrondissement et des équipes administratives dédiées. C’est en traitant au mieux et au plus vite les problèmes là où ils se posent que nous ferons véritablement avancer les choses« .
Car, selon lui, c’est bien « l’hyper-centralisation et la concentration des pouvoirs en mairie centrale (qui) a étouffé les initiatives et le développement. C’est particulièrement cruel s’agissant de la station balnéaire qui est l’un des principaux poumons économiques du territoire« .