Si le 11 août prochain le Conseil d’Etat prononçait l’annulation des élections municipales de St Paul, les électeurs pourront alors constater une spectaculaire mascarade politicienne et partisane se moquant totalement de la démocratie et de l’intérêt général de la population.
En effet les intérêts politiciens des clans et des partis vont susciter la parfaite collusion entre le maire sorti, Alain Bénard, sans doute bénéficiaire de l’investiture UMP et Objectif Réunion, ce qui correspond bien à la logique politicienne et partisane des partis, mais chose contre nature et totalement préjudiciable à l’intérêt général de la population, le soutien à peine « en misouk » de Paul Vergès, président « communiste ? » de la région.
Quelle est la justification de ce marchandage politicien ? Tout simplement la réalisation de la M.C.U.R. si chère à Paul Vergès et à l’emploi de sa fille Françoise, pauvre lectrice émigrée à Londres. Ainsi, alors qu’une large part de la population St Pauloise, mais aussi Réunionnaise, rejette un coûteux projet personnel, familial, clanique et partisan, le président de région entend, par la force, en opposant et en divisant, leur imposer « SA » M.C.U.R. au lieu de répondre à leurs suggestions de valoriser, dynamiser, développer les multiples lieux et structures déjà existantes dans l’île par une alternative démocratique et citoyenne d’ILE des CIVILISATIONS et de l’EGALITE REUNIONNAISE.
Comme le projet chéri du président de région n’est pas à ce jour constructible au P.O.S. de St Paul, et n’a donc pas le permis requis, c’est par son soutien au candidat Alain Bénard, qu’il entend faire élire, pour parvenir à ses fins et imposer sur une zone à protection naturelle forte définie par le Schéma d’Aménagement de la Réunion, son blockhaus qui surplombera la commune des premiers Français.
Ainsi, dans une parfaite entente, face à l’intérêt général des St Paulois mais aussi des Réunionnais, MM. Vergès et Bénard veulent privilégier et prioriser la M.C.U.R. en bordure de la route des Tamarins plutôt que sa prolongation urgente par la route du littoral attendue, en vain, depuis 1998.
Aux St Paulois de tirer s’il y a lieu les conclusions que le bon sens réclame face à ces marchandages politiciens bien loin de l’intérêt général des citoyens.
Antoine FRANCO
citoyen pour une démocratie interactive au service de l’intérêt général