Patrick Malet avait rendez-vous ce mardi avec le préfet Amaury de Saint-Quentin afin de lui présenter l’ensemble des documents et notamment ceux des recettes perçues attestant d’un retour à l’équilibre budgétaire. Le maire de St-Louis, accompagné de l’élu aux finances, de la directrice générale des services et du directeur général adjoint des services, a exposé sa position"différente des appréciations de la Chambre" durant 2 heures "d’échanges encourageants", a déclaré Patrick Malet.
Une nouvelle rencontre avec le préfet a été fixée pour mardi prochain, à l’issue de laquelle le représentant de l’Etat pourra prendre sa décision.
Une nouvelle rencontre avec le préfet a été fixée pour mardi prochain, à l’issue de laquelle le représentant de l’Etat pourra prendre sa décision.
Patrick Malet avait pour mission de convaincre le préfet de ne pas donner suite aux recommandations de la Chambre régionale des comptes. Cette dernière, qui contrôle depuis 2009 avec attention le budget de la commune, a décelé "une insincérité significative entachant le montant des restes à réaliser en recettes". Ainsi, alors que le maire s’était félicité d’un résultat excédentaire de fonctionnement de 56 000 euros pour l’année 2017, les magistrats de la Chambre comptabilisent au final un résultat déficitaire de plus de 2 millions d’euros du compte administratif.
Une analyse de la Chambre que la majorité municipale ne partage pas et qui après plusieurs échanges avait décidé lundi 9 juillet dernier de fermer les portes de l’hôtel de ville en signe de protestation face " à l’acharnement" du gendarme financier. Mobilisation de ses militants, réunions publiques, distributions de tracts, Patrick Malet et les élus de la majorité entendent dénoncer "les propositions de la CRC qui continuent de nuire à St-Louis".
Dans son avis de contrôle budgétaire, la Chambre considère de son côté que St-Louis n’a pas pris les mesures suffisantes pour résorber le déficit de son budget et invite le préfet "à régler et rendre exécutoire le budget primitif 2018". Une mise sous tutelle assortie de recommandations : réduire les subventions et les indemnités des élus de 0,8 million d’euros, diminuer de 1,3 million d’euros les équipements mais aussi "optimiser les échéanciers des nouveaux emprunts pour une économie complémentaire de 0,7 million d’euros". Des mesures "susceptibles de permettre à la commune un rétablissement de ses comptes en 2018", note la Chambre.
Une analyse de la Chambre que la majorité municipale ne partage pas et qui après plusieurs échanges avait décidé lundi 9 juillet dernier de fermer les portes de l’hôtel de ville en signe de protestation face " à l’acharnement" du gendarme financier. Mobilisation de ses militants, réunions publiques, distributions de tracts, Patrick Malet et les élus de la majorité entendent dénoncer "les propositions de la CRC qui continuent de nuire à St-Louis".
Dans son avis de contrôle budgétaire, la Chambre considère de son côté que St-Louis n’a pas pris les mesures suffisantes pour résorber le déficit de son budget et invite le préfet "à régler et rendre exécutoire le budget primitif 2018". Une mise sous tutelle assortie de recommandations : réduire les subventions et les indemnités des élus de 0,8 million d’euros, diminuer de 1,3 million d’euros les équipements mais aussi "optimiser les échéanciers des nouveaux emprunts pour une économie complémentaire de 0,7 million d’euros". Des mesures "susceptibles de permettre à la commune un rétablissement de ses comptes en 2018", note la Chambre.
Charline Bakowski, sur place